L’âme de la femme, chef-d’œuvre de la création (1/2)

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Cette conférence que j’ai découpée en 2 articles nous est proposée par l’association des Âmes Vaillantes.

Nous avons des amies qui aiment les moments de détente autour d’une tasse de thé en porcelaine, d’autres qui frémissent d’horreur à cette pensée ou encore certaines rêvent d’aventure aux sensations fortes tandis que pour d’autres, rien que le fait d’imaginer que l’adrénaline existe, les voilà prêtes à tomber en syncope…. Deux poids, deux mesures…Mais alors qui représente la vraie femme ? Cendrillon, Jeanne d’Arc ou Marie-Madeleine ? Comment défendre sa vraie féminité sans tomber dans les stéréotypes, ou pire sans générer davantage de pression… ou d’humiliation. C’est pour répondre à ces questions que nous allons découvrir ce trésor si précieux qu’est notre âme féminine.

Nous avons toutes en commun, au fond de notre cœur, une même réalité profonde et vraie. C’est pourquoi nous allons nous engager durant ces quelques minutes dans l’exploration de la féminité par le cœur, et par l’âme. Qu’y-a-t-il au plus profond de l’âme féminine ? Nous fêtons cette année les 50 ans de mai 68. Mai 68 a engendré un malaise général, une perte de repère, donnant naissance à des générations désorientées…Dans ce malaise croissant de notre société, la femme a un rôle capital à jouer ! Un rôle exaltant, comme un nouvel enfantement! Car si elle retrouve sa place, tout s’ordonne pour le bonheur de tous. Il est donc temps que nous nous ressaisissions, que nous mesurions notre responsabilité, en prenant conscience de l’enjeu de notre mission et en donnant enfin le meilleur de nous-mêmes.

Cela implique que la femme cesse de vouloir être comme l’homme et qu’elle reconnaisse sa différence non comme une tare, mais comme une richesse et un don de Dieu. Depuis mai 68 et bien auparavant d’ailleurs, la femme est entrée dans une crise d’identité inquiétante : insatisfaite de ce qu’on l’autorisait à vivre et pressentant la grandeur de sa mission, elle s’est cherchée dans toutes les directions, elle a tenté de se libérer à tout prix et par tous les moyens de sa mission, car elle refusait cette mission de l’ombre, du don et de l’offrande, elle refusait ce sacerdoce du cœur. Ève s’est de nouveau réincarnée, ne voulant plus obéir à quiconque. Voulant se retrouver libre, elle s’est laissée enchaîner par les ruses et les artifices du démon et du monde. Aujourd’hui, elle ne sait plus où elle va, ni pourquoi elle est faite. Elle ne connaît plus son âme féminine, elle a perdu son trésor qu’est son cœur et sa capacité à aimer véritablement.

La femme s’égare dans tous ces slogans et ces revendications: féminisme, inégalité, égalité, injustice, droit des femmes, défense de la femme, droit du vote des femmes, liberté, droit à l’avortement, droit sur son corps, égalité de salaire, parité… Quand on commence à voir clair dans le fond de son âme féminine, ce fond commun à toutes les femmes, que notre société s’efforce de cacher à notre jeunesse à notre monde, quand l’expérience nous fait découvrir les innombrables répercussions du problème de la femme sur les femmes elles-mêmes et sur la société, on s’aperçoit que ces prétendues injustices dérivent de quelque chose de bien plus profond qui s’appelle la mission de la femme. Elles dérivent aussi de la compréhension ou de l’incompréhension de cette mission, de la tendance particulière que cette mission engendre en nous, en celles qui peuvent la remplir ou non, en celles qui l’acceptent avec humilité et qui s’épanouissent ou en celles qui la défient orgueilleusement.

Mais comment travailler à cette harmonie si nous ne nous connaissons pas nous-mêmes, si nous ne savons pas comment notre nature physiologique et psychique fonctionne, si nous ne savons pas à quoi l’âme féminine aspire? Nous allons donc ensemble découvrir ce qu’est l’âme de la femme, nous allons découvrir le chef d’œuvre de la création. Je dis ce chef-d’œuvre car nous sommes toutes un chef-d’œuvre du Bon Dieu, créé et aimé à l’infini.

Les clés de l’âme féminine : son altérocentrisme

Nous allons nous éloigner de tous les propos et les idées du monde actuel (théorie du genre, transgenre) : en effet, il est inutile de le nier, l’homme et la femme sont différents. Même si aujourd’hui la science permet des transformations physiques aux prix d’interventions dangereuses, violentes et destructrices, il ne faut pas oublier que Dieu créa l’homme et la femme différents et complémentaires et qu’il a ajouté « croissez et multipliez vous ». Bien que ces différences physiques soient d’une évidence flagrante et indéniable, il y a une différence bien plus profonde qui domine toutes les autres différences: la différence psychologique. C’est que la femme est altruiste. Voici une définition de ce mot : l’altruisme désigne une attitude qui consiste à vouloir faire le bien pour autrui de manière totalement désintéressée. Il s’agit d’adopter une attitude généreuse dans le but d’aider. La femme est altruiste ou plus exactement altérocentriste, en ce sens qu’elle place le centre de son plaisir, de son ambition, non en elle-même mais en une autre personne qu’elle aime et de qui elle veut être aimée : mari, enfant, père, amie….

C’est cette altérocentrisme qui fait la plus grande différence avec l’homme car, en effet, l’homme est égoïste ou plus exactement égocentriste en ce sens qu’il tend à faire de lui-même, de son intérêt, de ses plaisirs, de ses occupations, le centre du monde où il vit. Alors que l’homme peut vivre et jouir seul, la femme au contraire, n’est pas capable de jouir, de créer, de construire ou de détruire indépendamment de ceux qui l’entourent car la femme est sensible aux plaisirs et aux douleurs des autres êtres qui vivent auprès d’elle. La femme ne peut agir que si elle a quelqu’un à qui penser et qui pense à elle, si elle a quelqu’un avec qui et pour qui faire plaisir et avec qui et pour qui agir.

La femme est éternellement occupée et préoccupée par les autres, par le jugement des autres, pour faire plaisir aux autres, de s’occuper des autres, et d’obliger les autres à s’occuper d’elle ! Notre société qui nous offre une désorientation diabolique en voulant lutter contre ces différences, ne se rend pas compte qu’elle est entrain de tuer l’espèce humaine. Car cet altruisme féminin qui est en opposition totale avec la conception moderne de la femme est une nécessité de l’espèce.  En effet, si la femme était dépourvue de cet altruisme, l’espèce s’éteindrait immédiatement, parce que la création et l’éducation des enfants présupposent un géniteur résolu à sacrifier tout ou une partie de son existence à la génération nouvelle et ce géniteur ne peut être que celui qui procrée : la femme.

Les raisons finales de l’altérocentrisme

L’altérocentrisme de la femme se rattache à sa finalité qui est d’atteindre l’objectif de sa propre vie : « laisser une empreinte de notre être périssable dans le monde qui ne finit pas dans l’infini qui nous entoure ». C’est un objectif inconscient mais propre à chaque être homme ou femme. Pour atteindre cette finalité, la nature a mis en nous deux stimulants :

  • l’amour qui nous pousse vers la procréation
  • l’ambition qui nous fait tendre à créer à l’aide de notre cerveau quelque chose d’ordre naturel ou / et spirituel.

L’être humain est prêt à se sacrifier, à mourir afin d’atteindre ce but. La mère ne s’est jamais refusée, par crainte des périls qui la menacent, à perpétuer la vie de l’espèce, de même que l’homme ne se refuse pas aux sacrifices les plus lourds pour mener à bien l’œuvre qu’il a ou qu’il souhaite concevoir.

Parmi ces deux stimulants, il y en a un plus approprié à la femme et un plus approprié à l’homme qui permettent de mieux réaliser leur but respectif : l’amour pour la femme, l’ambition pour l’homme. Ce n’est que par la naissance de son enfant que la mère a la sensation d’avoir créé quelque chose, qu’elle a la sécurité et une preuve vivante que sa vie se prolongera dans le temps et l’éternité : de là découle l’aspiration continue de la femme à aimer, à laquelle, elle est prête à sacrifier toutes les joies de la vie et jusqu’à sa propre vie. Pie XII nous disait : « le rôle de la femme, sa manière, son inclination innée, c’est la maternité. Toute femme est destinée à être mère ». En conclusion, par la maternité, la femme atteint son objectif.

La suite de la conférence est ici.

L'âme de la femme

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