Je rassure mon tout-petit et je l’aide à grandir sereinement

Comment offrir à notre enfant un environnement propice à sa croissance, pour qu’il puisse grandir heureux et paisible ? Ce petit guide nous indique toutes les paroles à prononcer pour construire la sécurité affective du bébé, dès sa conception et quelles que soient les circonstances. Une grossesse perturbée ? Un accouchement difficile ? Une situation familiale complexe ? Autant de cas qui méritent un accompagnement particulier. Vous trouverez dans cet ouvrage de Véronique Lemoine et d’Agnès Daubricourt, intitulé Je rassure mon tout-petit et je l’aide à grandir sereinement, une mine de conseils pour les parents qui veulent renforcer le lien avec leur tout-petit, dès le début, et l’aider à grandir sereinement.

« L’objectif de ce livre est préventif :

  • comprendre ce qui se passe sur le plan psychique et affectif in utero et lors des tout premiers mois de vie.
  • prendre conscience de ce que chaque chose peut impliquer, très tôt dans la vie d’un tout-petit, afin d’éviter au maximum toute fragilisation pouvant favoriser ultérieurement l’apparition d’une angoisse de séparation ou empêcher la sécurité intérieure.
  • apprendre à parler à son bébé, sans avoir peur d’employer des mots forts qui sont la réalité de ce qu’il ressent. Lorsqu’il éprouve une angoisse de mort, un bébé se sent anéanti, incapable de continuer à vivre sans sa source d’amour. En le rejoignant avec des mots vrais, parfois forts, on ne lui fait pas peur ; au contraire, on le rassure. »

« Tout ce qui se passe avant la conception, durant la gestation et les premiers mois, peut être une occasion de fragilisation. Certes, chacun est différent (par son degré de sensibilité, son patrimoine génétique, son tempérament, le contexte dans lequel il évolue…), mais une attitude préventive des parents ne peut être que bénéfique, quel que soit l’enfant. Il est bon d’agir pour éviter au maximum tout ce qui peut fragiliser la personnalité ou favoriser les angoisses par la suite (à tout âge). »

Tout au long de ce livre, vous pourrez en apprendre davantage sur les situations qui peuvent affecter un bébé ou un tout-petit, et les mots qui peuvent les rassurer. Ces événements traumatisants peuvent arriver pendant la grossesse (déni de grossesse, grossesse non désirée, mort de l’autre jumeau in utero, échographie alarmante, bébé qui suit un avortement….), à la naissance (accouchement déclenché, accouchement violent, séparation après la naissance, césarienne en urgence, prématurité…), à la maternité (fatigue et douleurs maternelles, séjours pénibles, soins douloureux…), ou encore après la naissance (nombreux changements de lieux, sevrage, modes de garde, hospitalisations, deuils…).

Voici un exemple de ce que vous pouvez dire à votre enfant lorsque vous découvrez que vous avez fait un déni de grossesse : « Je ne savais pas que tu vivais dans mon ventre. Ce n’est absolument pas de ta faute. Et comme je ne savais pas que tu vivais, je n’ai pas pu te montrer les signes de mon amour. Ça a dû être désagréable pour toi car tu ne te sentais pas exister… et pourtant tu existais puisque tu t’es accroché à la vie malgré toutes ces mauvaises conditions !« . Vous trouverez aussi ce genre de témoignages : « Antoine, 11 ans, dernier d’une famille nombreuse, consulte car il ne peut rentrer de l’école tout seul, ni aller dormir chez un camarade. Le seul événement majeur de sa gestation, suite à une prise de sang, est la suspicion d’une anomalie qui a entraîné une première amniocentèse, proposée aux parents pour les rassurer. N’ayant donné aucun résultat, une deuxième amniocentèse a été réalisée trois semaines après, invalidant la suspicion d’anomalie. La naissance et le début de vie se déroulent normalement. La psychologue lui décrit et décrypte pour lui tout ce qu’il a pu ressentir à l’époque. À la séance suivante, la maman témoigne qu’en montant dans la voiture, il lui déclare : « Ce soir, c’est décidé, je reviens tout seul de l’école. » Sur la route, il chante joyeusement, ce qu’il ne faisait jamais, puis s’arrête soudain et dit : « ça, c’est vraiment trop fort, le coup des aiguilles ! » et se remet à chanter. Il part effectivement à l’école tout seul et au lieu d’embrasser sa mère dix fois comme de coutume, il l’embrasse une seule fois. Il revient bien tout seul le soir, comme il l’avait dit. Par la suite, il va de lui-même dormir une nuit chez un ami. »

Bonne découverte 🙂

Si vous souhaitez lire l’ouvrage de Véronique Lemoine et Agnès Daubricourt, vous pouvez vous le procurer ici. En commandant ce livre sur Livres en famille et à partir de mon site, vous me permettez de toucher une modeste commission, sans pour autant payer plus cher, et ainsi de financer la maintenance et la mise à jour de ce site 🙂 Merci d’avance 😉

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Crédit photo : Pexels.

2 réflexions sur “Je rassure mon tout-petit et je l’aide à grandir sereinement

  1. Dinou dit :

    Merci pour cet article, présentant cet ouvrage de Mme Lemoine.
    Appliquant ses conseils, j’ai raconté à mon bébé de 3 ou 4 semaines l’histoire de sa vie : grossesse difficile, perte de sa jumelle, accouchement long, hospitalisation. Et le lendemain de la discussion, mon bébé s’était transformé. De craintive et pleureuse, elle était épanouie et souriante. Bien que toute petite, elle avait parfaitement compris !
    Bonne soirée.

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