Poing de vue sur le (dé)vêtement féminin, le livre dont j’ai écrit la préface !

Il y a deux mois mois environ, j’ai été contactée par les Éditions Saint Rémi afin d’écrire la préface du dernier livre de Mona Mikaël, Poing de vue sur le (dé)vêtement féminin au troisième millénaire. Quel honneur 🙂 Voici la quatrième de couverture : « « Il y aura des modes qui offenseront beaucoup Notre-Seigneur »,  prédisait Jacinthe de Fatima un peu avant sa mort. Inutile de chercher à quelle époque viendraient ces modes si arrogantes : c’est bel et bien la nôtre. Les yeux ouverts le voient et ceux qui le déplorent – Dieu sait s’ils sont nombreux ! – ne contesteront pas cette phrase déconcertante de Mona Mikaël dans sa nouvelle mouture : « Nous voilà retournés au temps des missionnaires qui prêchaient l’importance primordiale du vêtement aux tribus vivant nues dans la jungle africaine. » Les « tribus » d’aujourd’hui, héritières confirmées de vingt siècles chrétiens, semblent atteintes d’amnésie morale et spirituelle tant elles oublient les lois de la pudeur la plus élémentaire. Sans prétendre apporter une solution certaine à ce fléau social tout autant que moral, ce livre qui présente sur un ton tantôt ferme et tantôt diplomate les différents points de vue des membres d’une famille, hommes et femmes de tous âges, propose quelques moyens d’apporter, sinon un vrai remède, au moins un allègement à ce triste état de chose. » Voici quelques extraits du livre puis de ma préface.

« Dans ses aspects concrets, l’habillement est une affaire complexe et délicate, car soumise aux convenances du moment et du lieu, aux circonstances diverses, au métier qu’on exerce, aux fantaisies de la mode, à nos goûts personnels et aux… fluctuations de la masse corporelle. Et comme il se situe « en position de lisière entre le sujet et le monde », il touche la sphère publique autant que la privée. Et s’il voile l’extérieur, il dévoile l’intérieur, l’apparence étant, selon Gallienni, « le vêtement de la personnalité », là où l’être et le paraître se donnent la main. »

« Dans notre « culture de l’excuse et de la victimisation » (B. Mitjavile), dans « notre temps (qui) se caractérise par une production industrielle de mensonges consolateurs », les rappels et semonces ont aussi pour fonction d’annuler le prétexte facile de l’ignorance, du « je ne le savais pas ! » qui déculpabilise et gomme si facilement les fautes les plus pendables. Il ne s’agit pas ici de l’ignorance réelle, loyale et de bonne foi, mais de l’ignorance molle, négligente, paresseuse, dans laquelle on marine sans se donner vraiment la peine d’y remédier. »

« La tenue extérieure, qui inclut le vêtement, est un fidèle reflet de la tenue intérieure, car elle porte la marque de ceux qui sont à Dieu, tout comme une vraie princesse honore son père, le roi, par un vêtement gracieux et un comportement digne de sa couronne. Elle indique également ceux qui ne sont pas à Dieu. A-t-on vu une princesse indécemment vêtue, ou se curant les ongles au milieu de sa cour ? Nous qui sommes en principe les filles du Roi des rois, sommes-nous à la hauteur du Nom que nous portons ?« 

Extraits de la préface :

« Le vêtement féminin… Si l’est un sujet délicat, et que l’on hésite à aborder avec une femme, c’est bien celui-ci. Dames et demoiselles supportent généralement très mal toute remarque ou critique à ce propos. Et pourtant, il y aurait tant à redire ! Regardez autour de vous : la laideur et l’indécence règnent en maître. Et ces fléaux s’invitent jusque dans nos paroisses et même dans nos cercles familiaux et intimes. Tous les extrêmes se côtoient, à croire qu’être féminine, élégante et modeste relève de l’exploit de nos jours. Pourtant, il est tout à fait possible d’appliquer cet idéal dans notre vie quotidienne. Mais pour ce faire, il s’agit tout d’abord de bien comprendre de quoi nous parlons, ce qu’est la modestie, ce qu’elle n’est pas, ce qu’elle suppose, ce qu’elle nous apporte. Lorsque l’on en saisit tout l’enjeu, on peut alors, avec intégrité et enthousiasme, mettre cette vertu en pratique dans nos vies.

Et Mona Mikaël le montre bien dans cet ouvrage inédit. Elle (re)met au goût du jour la décence vestimentaire, avec justesse et diplomatie. Au travers d’échanges épistolaires, notamment entre un parrain et sa filleule, elle nous dévoile subtilement le cheminement que peut faire une adolescente réticente à ces idées qu’elle considère comme rétrogrades, pour, petit à petit, se rendre compte que c’est l’unique voie de salut et le socle de sa féminité florissante. Au fur et à mesure de la lecture de ce livre, l’on doit se rendre à l’évidence : madame Mikaël a de l’expérience sur ce sujet. Et c’est ce qui fait la force de son ouvrage ! Elle est connectée à la réalité, et ne propose pas un idéal que l’on ne pourrait pas atteindre. Au contraire, elle donne au lecteur toutes les clés pour l’aider à réfléchir par lui-même et en tirer des applications concrètes dans sa vie. Ce livre s’adresse aussi bien aux jeunes filles qu’à leurs éducateurs et à toute personne susceptible d’aborder le sujet du vêtement féminin avec quelque personne de son entourage que ce soit.

Oui, la modestie vestimentaire est l’affaire de tous. Il suffit parfois qu’un père dise à sa fille « tu es ravissante dans cette robe », pour qu’elle gagne confiance en elle et ne cherche pas par des moyens illicites à attirer l’attention d’autrui et donner ainsi de la valeur à son existence. Il suffira aussi qu’un jeune homme dise à sa fiancée combien ses tenues féminines et décentes l’aident à s’élever et le rendent fier de se promener à son bras, pour que ladite fiancée n’aie plus envie de remettre des pantalons troués ou des décolletés plongeants. Les femmes ont, bien entendu, leur rôle à jouer également. Et c’est par leur exemple que cela commence. Une petite fille qui voit tous les jours sa maman soignée, apprêtée et féminine, tout en étant décente, n’aura aucun mal à suivre cette voie et à y trouver la parfaite illustration de la beauté de la femme. »

Si vous souhaitez lire l’ouvrage complet de Mona Mikaël, vous pouvez vous le procurer ici. En commandant ce livre sur Livres en Famille et à partir de mon site, vous me permettez de toucher une modeste commission, sans pour autant payer plus cher, et ainsi de financer la maintenance et la mise à jour de ce site 🙂 Merci d’avance 😉

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Crédit photo : Pexels.

7 réflexions sur “Poing de vue sur le (dé)vêtement féminin, le livre dont j’ai écrit la préface !

  1. Clotilde dit :

    J’ai hâte de lire cet ouvrage… Mais j’ai déjà tant de lectures en cours !
    Merci pour votre apostolat, vos paroles sont du miel en ce siècle de fiel…

  2. Sandra dit :

    J’ai hâte de lire cet ouvrage. Je le mets sur ma liste pour une prochaine commande (j’ ai commandé hier chez livres de famille ☺️) .

  3. Brigitte de Suisse dit :

    Quand je vois sur votre blog des photos de princesses royales des grandes familles illuminatis et que vous prônez des tenues comme portent notamment ces femmes avec des bas transparents et des souliers à talons aiguille vous incitez vos lectrices à offenser gravement NOTRE SEIGNEUR.Les jupes doivent être 20 cm en dessous des genoux ou mieux très longues, on ne doit pas voir de chair, le modèle à imiter est la Sainte Vierge , elle était effacée, toujours voilée et très modeste, elle s’habillait de manière prude. On ne doit pas être élégante mais passer inaperçue comme Notre Sainte Mère. C’est un grand péché d’orgueil d’attendre des compliments sur nos tenues. De plus la plupart de nos habits sont fabriqués par des ouvriers sous-payés dans des pays très pauvres ou même en Europe , par exemple les allemands sont en train de racheter beaucoup d’entreprises en France. Il faut avoir un minimum d’habits et surtout s’intéresser à l’origine de ces vêtements pour la plupart toxiques et à bases de nanoparticules surtout les grandes marques. On est dans les derniers temps il est temps d’arrêter avec ces futilités et ne s’occuper que de son âme. L’ESSENTIEL EST DE MOURIR EN ETAT DE GRACE ET D ETRE PRETE AU MARTYTE S’IL NOUS EN DONNE LA FORCE.

    Vanité tout est vanité nous dit l’Ecclésiaste

    • Thérèse dit :

      Bonjour Brigitte, il n’est pas mauvais de se faire belle, tant qu’on le fait dans une juste mesure et pas par vanité. Pour les marques de vêtements, il en existe de plus en plus qui sont tout à fait éthiques 🙂

  4. Marie-Michèle dit :

    Bonjour Thérèse,

    Malheureusement, l’indécence dans le vêtement est un fléau même dans les milieux dits catholiques traditionnels. Certaines robes que vous affichez sont elles aussi indécentes.

    L’Église catholique enseigne clairement que le décolletage ne doit pas être plus bas que la largeur de deux doigts depuis la naissance du cou, que les manches doivent descendre au moins jusqu’aux coudes et que la jupe doit descendre amplement sous les genoux en position assise (20 cm au moins) ; on ne doit pas appercevoir les jambes nues. De plus, le vêtement ne doit pas être moulant. SVP, pour l’amour de Dieu, de l’Église et des âmes, rectifiez vos tênues, car elles ont une influence sur les femmes.

    Ici un blog très intéressant, avec un sermon à la page d’accueil digne d’éloges :

    https://www.modestiecatholique.com

    En charité,

    Dieu vous garde,

    Marie-Michèle

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