Une femme catholique peut-elle se faire tatouer ?

J’ai abordé cette question dans la newsletter de dimanche dernier, et vous avez été très nombreuses à réagir et à me donner des pistes de réflexion, je vous en remercie. Voici donc un article un peu plus complet sur la question 🙂

Je voudrais commencer cet article en rappelant que nous n’avons pas le droit de juger une personne sur son apparence, et que les personnes arborant piercings et tatouages ont le droit d’être traitées avec autant de respect et de charité chrétienne que n’importe quelle autre. Il n’est pas question ici de jugement, je vous donne simplement quelques pistes de réflexion afin de vous aider dans vos choix. De plus, faisons preuve (d’un peu) de bon sens, et sachons dresser nos propres conclusions à partir des éléments qui nous sont présentés 🙂 N’hésitez pas à réagir en commentaire !

Il est écrit dans la Bible « Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’Éternel. » ( Lévitique 19,28). Même si ce passage de l’Ancien Testament est plutôt clair, il faut également le remettre dans son contexte de l’époque en effet, à ce moment de l’histoire les tatouages étaient la marque d’un compromis avec les peuples environnants. Le problème n’était pas la peau, mais le signe d’un cœur qui n’était pas tourné vers Dieu. Toutefois, ne balayons pas pour autant d’un revers de main ce passage de l’Écriture Sainte.

Plusieurs éléments me poussent à penser que le tatouage n’est pas recommandable pour une femme catholique. Tout d’abord, ce n’est pas un acte neutre. C’est un choix que vous faites pour la vie. Certaines techniques permettent aujourd’hui de les enlever, mais elles prennent du temps, coûtent cher et font mal 😉 Vos goûts et envies d’aujourd’hui seront-ils les mêmes dans 10 ans, dans 20 ans ? De plus, pensez-vous que votre tatouage sera aussi joli et esthétique lorsque vous aurez la peau ridée et moins ferme ? Comme je l’ai lu dans un article lors de mes recherches, « c’est comme mettre du rouge à lèvres qui ne s’enlèverait jamais. Ce serait comme mettre du fard à paupières que l’on porterait jour et nuit, pour toujours. C’est comme un collier qui grandit sous la peau et reste là de manière permanente. C’est comme une épingle dans les cheveux qu’on ne peut pas enlever, quelqu’en soit le style. Je pense que c’est idiot de faire avec les tatouages ce qu’on ne ferait pas avec n’importe quel autre ornement« .

Les tatouages ne vous rendront pas plus belles. Mais, me direz-vous, ce n’est pas pour être plus belle que je me tatoue, mais pour faire passer un message, pour montrer ma foi, par exemple. Mais si vous souhaitez montrer que vous êtes catholique, vaut-il mieux le montrer avec une croix tatouée ou par vos actions quotidiennes ? Vaut-il mieux être catholique ou montrer que l’on est catholique ? Demandons-nous également si cette volonté de faire un tatouage ne dénoterait pas un trop grand attachement à notre image et à notre apparence.

Certaines personnes se servent des tatouages comme d’exutoire à leur souffrance ou à leurs épreuves passées. Ce peut-être également le moyen de se souvenir d’un être cher qui est décédé, par exemple. C’est pourquoi il faut montrer une grande délicatesse à leur égard, et ne pas porter de jugements hâtifs, comme je le disais au début. Si nous avons absolument besoin de cela pour guérir, cela n’en fait pas pour autant une règle que tout le monde devrait suivre, ni d’ailleurs la seule façon de guérir. Si vous n’avez pas encore de tatouage, pensez-y à deux fois avant de passer à l’action 😉

N’oublions pas que le bon Dieu nous a donné un corps, et que nous devons en prendre soin. Ce corps nous accompagnera pour la Vie Éternelle, puisque nous croyons en la résurrection de la chair. Le négliger, mal le traiter ou encore le mutiler ne sont évidemment pas des choses envisageables pour une femme catholique. Il ne faut ni l’idolâtrer, ni le dédaigner. Toujours est-il que nous ne devons rien faire qui pourrait endommager notre corps ou l’abîmer de façon volontaire. Comme je le disais plus haut, le côté esthétique de ces pratiques n’est pas à négliger non plus. Une femme recouverte de haut en bas de piercings et de tatouages dégage-t-elle une impression d’équilibre, de sérieux, de confiance en elle, d’élégance, de douceur et de beauté ? De plus, dans notre culture, les tatouages et piercings à outrance ont une certaine connotation, plutôt négative, que l’on ne peut ignorer.

Ne pensez pas que vous avez besoin de ces artifices pour être belle. Dieu vous a créées telles que vous êtes, sans tatouage ni piercing 😉 Pour terminer, je voulais partager avec vous cette citation de Monseigneur Gaume (Traité du Saint Esprit) :

« Quel esprit suggère à l’homme qu’il n’est pas bien, tel que Dieu l’a fait ? D’où lui vient cette impérieuse manie de déformer, dans sa personne, l’ouvrage du Créateur ? Si l’on veut ne pas se payer de mots et avoir le secret de l’énigme, il faut se rappeler deux choses également certaines : la première, que l’homme a été fait, dans son corps et dans son âme, à l’image du Verbe incarné ; la seconde, que le but de tous les efforts de Satan, est de faire disparaître de l’homme l’image du Verbe incarné, afin de le former à la sienne. Ces deux vérités incontestables conduisent logiquement à la conclusion suivante : La tendance générale de l’homme à se défigurer, est l’effet d’une manœuvre satanique. »

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Crédit photo : Pexels.

34 réflexions sur “Une femme catholique peut-elle se faire tatouer ?

  1. Claire dit :

    Je suis fichue 🤦‍♀️
    Après cela me force à porter des tenues correspondant aux critères de décence, puisque si mon haut est décent, il ne se voit pas.
    Pour autant je ne regrette pas, je l’ai fait car je trouvait cela joli ( ce n’est pas une tête de mort ou une autre chose plus mortifère).
    Quand aux tatouages hommages j’y pense, mais sous une forme discrète et non un prénom écrit en toutes lettres. Je n’en ai pas besoins pour me rappeler de mes disparus, mais je ne m’interdit pas de le faire un jour.

    En tout cas merci beaucoup Thérèse de vous interroger avec nous sur ces pratiques sans nous juger.

    • Thérèse dit :

      Merci Claire 🙂 Effectivement j’ai oublié de mentionner dans l’article que les tatouages sataniques, impurs ou autres n’étaient évidemment pas envisageables pour une catholique, c’est du bon sens.

  2. Charlie dit :

    Ma mère qui pourtant n’est pas une fervente catholique nous a toujours appris que la peau est un organe au même titre que le cœur ou les poumons. Par conséquent il ne faut rien faire qui puisse l’abîmer étant donné qu’elle nous est essentielle .
    Personnellement j’ai du mal avec l’aspect irréversible du tatouage ( je me lasse de mes boucles d’oreilles pourquoi ça serait différent avec un tatouage ? ) et le fait que la peau vieillisse et donc que le dessin se modifie avec le temps …
    Il n’y a pas si longtemps les tatouages étaient réservés aux marins et aux personnes aux mœurs dissolues … à méditer aussi sur ce sur quoi notre société se base comme nouveau critère du « beau » …

    • Thérèse dit :

      Je n’ai pas encore écrit d’article à ce propos, mais j’y réfléchis (j’ai les oreilles percées) 🙂 Car finalement c’est aussi une sorte de « mutilation » puisque l’on fait un trou. D’un point de vue esthétique cela ne pose pas de problème je trouve, mais si l’on suit la logique de tout cet article, cela ferait sens s’éviter aussi les trous dans les oreilles (et on trouve beaucoup de boucles d’oreille à clip tout aussi jolies). Si vous avez des idées à ce sujet, je suis preneuse !

  3. Claire dit :

    Pour les oreilles percées, je tente ma petite contribution : je prends cela comme un attribut de féminité, certes pas tout à fait naturel.
    Nous les femmes pouvons en porter, pas les hommes ( je ne rentrerai pas dans le débat 😶), cela fait partie de notre élégance féminine.
    Une jolie robe ( ou haut+ jupe ), de jolies boucles assorties, une coiffure même rapide, je trouve que l’on présente tout de suite beaucoup mieux, même si cela ne fait pas tout bien sûr 😊
    Je pense que c’est comme beaucoup de sujets abordés dans votre blog, tout est question de modération, et la limite n’est pas pour nous toutes la même, et pourtant je pense que toutes à notre niveau essayons de nous placer sous le regard du Bon Dieu 😊

    • Thérèse dit :

      Il existe aussi des boucles d’oreilles à clip, la question n’était pas tant sur les BO mais plutôt sur les trous que l’on se fait aux oreilles 😉 Merci pour votre commentaire en tout cas !

  4. Pascale PM dit :

    tout est affaire de modération et de contexte, je pense à nos frères chrétiens d’Orient qui se font tatouer à l’intérieur du poignet la croix de Jesrusalem pour soutenir leur courage au cas où…
    comme vous le dites toujours très justement tout est toujours affaire de … discernement😉😉😉 que Dieu vous garde

  5. Brigitte de Suisse dit :

    Posons d’abord le cadre général :

    Dans la vision chrétienne du monde, la terre appartient au Seigneur ainsi que ce qu’elle contient. (Psaume 24)
    Dieu ayant créé l’homme à son image, ce dernier portait initialement sa « marque ». Cette empreinte divine a été perdue par la chute mais peut être rétablie par la rédemption acquise par Jésus-Christ. Le croyant reçoit alors la « marque » de Dieu: le Saint Esprit:
    C’est en Christ que vous qui avez cru, vous avez obtenu de Dieu l’Esprit Saint qu’il avait promis et par lequel il vous a marqués de son sceau (sa marque) pour lui appartenir.
    (Ephésiens 1.13)

    Le sceau apposé sur une marchandise marquait le changement de propriétaire. Le port d’une marque corporelle (tatouage) ou d’un numéro d’identification est un signe d’appartenance (on marquait au fer rouge le bétail ou les esclaves). Les nazis tatouaient d’un numéro les prisonniers des camps de concentration pour marquer leur aliénation.

    C’est en raison de ce problème d’appartenance à Dieu et à aucun d’autre que les tatouages et autres marques d’identifications corporelles sont interdits dans la Bible :

    Vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’Éternel. (Lévitique 19:28)

    Vous êtes des fils pour l’Eternel, votre Dieu. Vous ne vous ferez pas d’incisions (scarifications) (Deutéronome 14:1)

    La raison de cette interdiction est explicitée :

    Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. (1 Corinthiens 6:19-20)

    La question du tatouage ou marquage corporel d’identification est abordé dans le dernier livre de la Bible, le livre de l’Apocalypse où se trouve la célèbre prophétie disant qu’à la fin des temps, chacun devra porter la marque de la bête, c’est-à-dire de l’Antichrist, le chef d’un Empire Mondial. Il s’agit là aussi d’une espèce de «tatouage global », d’un «piercing massif » ou d’une autre méthode courante de marquer les gens (puce?).

  6. Marica dit :

    Bonjour Thérèse,
    Effectivement la question des oreilles percées m’est venue aussi à la lecture de votre article. Je me suis toujours demandée pourquoi, pour quelles raisons symboliques et esthétiques des oreilles percées de façon classique font joli, et un piercing dans le cartilage auriculaire, dans le nez ou autre fait vulgaire.
    J’ai comme vous les oreilles percées, et je me demande aussi pourquoi cette « mutilation » est, au contraire des autres, admise et considérée comme élégante. De fait les clips en théorie sont une solution idéale. Cependant au niveau pratique, il y a moins de choix de clips que de boucles pour oreilles percées, et les clips sont souvent douloureux et fatigants à porter.
    Bref, tout cela demande réflexion !

    • Thérèse dit :

      Bonjour Marica, Apparemment il existe des modèles de clips à vis, ce qui permet de les ajuster et de ne pas avoir de douleurs. Si d’autres réflexions vous viennent à l’esprit sur les piercings, je suis preneuse 🙂

  7. Claire dit :

    Je suis désolée j’ai oublié une phrase dans mon commentaire précedent.
    Je voulais rajouter que j’avais essayé les BO à clips et que j’avais trouvé cela douloureux ( cela serrait trop). Petit hors sujet : attention à tout ce qui peut comprimer un lobe de l’oreille chez les migraineuses , altérer cette micro circulation peut déclencher des crises !

    Pour en revenir au sujet oui on peut se poser la question de la mutilation du corps en se perçant les oreilles je comprends bien.
    Vous l’avez très judicieuseument abordé dans de précédentes chroniques : notre corps nous est donné par Dieu, il est donc beau, bon et vrai et nous devons l’accepter tel qu’il nous est donné.
    Mais d’un autre côté, et cela est une interrogation personelle, je suis née femme, et heureuse de l’être, et de ce fait la « société  » fait qu’il est admis que je me maquille, que je porte des talons, des jupes … et que ce soit la norme sociale que ce soit dévolu aux femmes ( en principe.)
    Je peux user d’artifices pour rendre, pour moi et les autres, plus agréable mon apparence. Mais en fesant cela, je ne dénie pas ce corps que le Bon Dieu m’a donné, et je vis dans cette époque, et sans en rentrer dans tous les travers, Dieu m’a voulue ici, alors j’essaie de composer…

    Je m’excuse d’avoir été si longue mais vraiment cela suscite un grand questionnement pour moi, à quel moment la société nous emporte trop loin du regard du Bon Dieu, c est une vraie question !

    • Thérèse dit :

      Il existe des boucles d’oreille à clip avec un système de vis qui permet de les ajuster au lobe et de n’avoir ni douleur ni problème de circulation ! En ce qui concerne le reste de votre commentaire, je pense qu’il est tout à fait possible de miser sur la beauté reçue, de la mettre en valeur, de soigner son apparence sans se transformer ou se trahir pour autant 🙂

  8. Domus Aurea dit :

    Je me souviens d’un passage d’un livre… Un fiancé offrait des boucles d’oreilles à sa fiancée. La signification de ce geste était que dès lors la fiancée réservait ses oreilles (son attention, son écoute) à son fiancé et ne prêtait plus attention aux paroles flatteuses pouvant provenir de quelqu’un d’autre. J’ai trouvé cela très beau. C’est peut-être aussi culturel.
    Merci pour votre travail! Salutations!

  9. Thérèse Sahuc dit :

    Deux réflexions :
    1) En ce qui concerne les tatouages pour montrer sa foi, pourquoi ne pas plutôt porter sa médaille de baptême ? C’est féminin, élégant, et cela marque bien le sacrement qui nous a fait chrétiens. Il en existe de très jolies. Personnellement je la porte avec une médaille miraculeuse, offerte par mon mari.
    2) Pour ce qui est des oreilles percées, mon expérience est que pour des problèmes de santé, j’ai eu recours il y a quelques années à un médecin auriculothérapeute (acuponcture sur le pavillon de l’oreille, celui-ci représentant notre corps entier) qui m’a guérie d’une grosse fatigue après mon 4e accouchement. Ce médecin déconseille le percement des lobes d’oreille, car beaucoup de terminaisons nerveuses traversent le lobe, et lorsqu’on voit le pouvoir des aiguilles à cet endroit, comme en d’autres points du corps, on est définitivement conquis à garder l’intégrité de son corps.

  10. Raven dit :

    Fort heureusement, les questions que vous posez au début de l’article concernant les goûts et le vieillissement potentiel du tatouage sont des questions que tout bon tatoueur vous posera au moment de développer votre projet. Dans 99% des cas, on ne rentre pas dans un salon de tatouage sur un coup de tête ! J’ai attendu cinq ans avant de me lancer pour mon premier, sur l’avant-bras, et le projet s’est développé sur plusieurs mois, des images de référence fournies au dessin final. Par conséquent, toujours se souvenir que le tatouage n’est effectivement pas un acte anodin, qu’il a longuement été réfléchi en amont dans ses moindres détails 😉
    En somme, je n’ai jamais trouvé les tatouages vulgaires. Parfois très laid, oui, j’ai aussi grimacé en me disant que tel ou tel endroit devait être douloureux au moment de tatouer (les oreilles, le crâne, les doigts par exemple), mais après tout tant que la personne se trouve bien dans sa peau avec, qui suis-je pour juger ? Et puis, comme vous le dites très bien, on ne connaît pas toujours les motivations profondes de la personne ! Pour ma part, mes tatouages s’inspirent de la littérature. Ce sont d’assez grandes pièces, mais il me suffit de porter des manches longues ou de croiser les bras pour pouvoir les cacher. En fait, beaucoup des personnes que je côtoie ignorent même leur existence, car finalement je n’ai pas sauté le pas pour me montrer, mais pour moi-même uniquement ^^

  11. Marie dit :

    Mon père qui est fils d’agriculteur déteste les oreilles percées, car il dit que ça lui fait penser aux oreilles des vaches qu’il gardait quand il était petit, oreilles percées pour l’étiquette du numéro d’identification nationale… C’est vrai que vu comme ça, ce n’est pas très séduisant ! 🤭😂
    Ceci dit, l’argument a manifestement eu du poids, car sur ses 5 filles toutes adultes et mères de famille, aucune ne s’est jamais fait percer les oreilles ! 😁 4 sur 5 portent des clips par contre. Ma mère avait les oreilles percées avant le mariage, mais comme après elle ne portait plus de boucles d’oreilles, ses trous de sont refermés rapidement.
    Pour ma part, je ne porte donc que des clips. Certains font très mal, d’autres non. En général, quand je les achète, j’écarte toujours un peu les bords du fermoir, délicatement ( j’en ai déjà cassées…), afin que mes oreilles n’aient pas trop à souffrir ! Et je n’en porte pas tous les jours, le dimanche et parfois pour sortir essentiellement. On en trouve chez Claire’s, Bijoux Brigitte et sur Internet.

    • Thérèse dit :

      Mes parents disaient la même chose ahah. Sur Facebook, une personne parlait de boucles d’oreilles à clip avec vis, qui permet de les ajuster à la taille du lobe et donc ne pas avoir mal lorsqu’on les porte 🙂 C’est bon à savoir je trouve !

  12. Marie dit :

    Oui j’en ai une paire à vis, mais il me faut faire attention, car comme c’est moins serré, elles peuvent tomber facilement du coup ! Donc plus de chance de les perdre.

  13. Marica dit :

    C’est vrai que les boucles d’oreilles peuvent faire penser aux étiquettes de vaches ! 😄 Que dire de l’aspect bétail des anneaux dans les narines…

  14. Marie dit :

    Ce que je trouve vraiment aberrant, ce sont les petites (voire très petites!) filles, qui n’ont rien demandé, à qui leurs mères font subir le supplice du perçage d’oreille…
    Comment trouver du sens à cela? Assouvissement de la vanité maternelle ? Fabrication de mini Barbies kitsch ? Car en plus de les traumatiser pour rien, c’est d’un goût vraiment douteux… A moins que ce ne soit un rituel de passage tribal…

    • Thérèse dit :

      C’est culturel ! En Espagne par exemple, on le fait presque à la naissance et cela n’a rien à voir avec la vanité de la maman ni son désire de transformer sa fille en poupée 😉 En Pologne aussi le perçage d’oreilles est beaucoup plus courant qu’en France par exemple.

  15. Clotilde Podevin dit :

    Moi j’avais entendu dire que tout tatoueur devait dissimuler un 666 dans chaque tatouage qu’il fait. Est-ce vrai ? Je ne sais pas🤷‍♀

    • Thérèse dit :

      Je n’ai jamais entendu dire cela, mais je ne pense pas que ce soit vrai (je connais des tatoueurs catholiques, et même si je n’approuve pas leur métier je suis sûre qu’ils ne font pas une chose pareille).

  16. Quinquis dit :

    Je suis tatouée depuis très longtemps ! Je ne les regrettent pas car ils ne se voient que très peu et vu que je me couvre suffisamment peu de gens savent que j’en porte.
    Quand à la vulgarité, c’est la personne qui l’est par son comportement et ses attitudes. Le tatouage lui, peut être juste beau ou laid provoquant ou non. Le tout c’est (une fois que l’on en a …car on ne peut pas l’enlever) de vivre avec en ayant le meilleur comportement et la meilleure image de soi possible ! Le tatouage lui se fera oublié.

  17. Léger dit :

    Bonsoir Thérèse.
    Je me suis arrêtée cette après midi pour prendre rdv pour un tatouage et en regardant les dessins sur internet je tombe sur ton article!
    Je suis déjà tatouée à un endroit qui ne se voit pas si je suis habillée de façon décente. Pour moi, mon tatouage est une histoire personnelle, je n’ai pas à l’imposer aux autres ni que l’on me pose des questions sur sa signification.
    Celui que je voudrais faire est en lien avec les chrétiens d’Orient. Quoi qu’il m’arrivera j’aurai toujours sur moi une Croix, et je sais que cela m’aidera à vivre plus chrétiennement puisque je verrai La Croix tout le temps.
    Je ne suis pas un bon exemple je le sais, mes tatouages sont et seront discrets mais ils sont importants pour moi. Certes c’est à vie que je les aurais, c’est pour cela qu’il faut vraiment bien y réfléchir (ça fait 5 ans que je pense à La Croix!) mais je n’ai aucun regret du 1er, je ne pense pas avoir de regret du 2eme.
    J’avais même demandé à un prêtre pour le 1er et il m’avait dit que tant qu’il est discret, que la signification est belle (pas satanique ni dessin indécent bien sûr) et qu’il n’est pas très grand (la paume de la main) c’était autorisé. Et je précise aussi que pour le 1er j’ai attendu d’être mariée et d’avoir l’accord de mon mari pour le faire, c’est pour moi une question de respect vis à vis de lui.

  18. Ghislaine dit :

    Bonsoir Thérèse,

    Il ne faut pas oublier non plus que la composition des encres de tatouage, notamment celles de couleur, reste auréolée d’un grand flou. Même les tatoueurs ne peuvent pas être certains du contenu de l’encre qu’ils utilisent car il s’agit de fabrication industrielle, majoritairement importée des Etats-Unis. Certains bruits courent selon lesquels des nanoparticules seraient utilisées. S’il n’y avait qu’une seule raison de s’abstenir, ce pourrait être celle-ci.

  19. SimoneWeil1848 dit :

    Bonjour,

    En vous remerciant pour cet article, j’aimerais amener un témoignage personnel sur le sujet. Longtemps agnostique, je me suis reconvertie étant jeune adulte, avec l’aide de plusieurs connaissances très ferventes, dont mon prof de philo de terminale (j’étais dans un lycée privé catho). Il était un homme très jeune et très modeste, marié et fidèle à 24 ans à peine, un peu excentrique sur les bords, et doté d’une érudition très sage et magnifiée par sa ferveur (de spinoziste, il s’était reconverti grâce à l’Evangile de Jean). J’ai su des années plus tard qu’il s’était fait inscrire à l’époque un verset, sans doute de Jean, sur l’avant-bras, que nul n’avait pu voir à l’époque, car il portait toujours des manches longues (en cela, je ne sais toujours pas de quel verset il s’agit). . Evidemment, ce n’était qu’un signe de sa conversion récente et ne faisait que compléter son attitude (c’était un homme respectueux de lui-même), mais cela faisait précisément partie de lui, de sa figure qui m’inspirait. Il aurait pu ne pas avoir ce tatouage, mais ce geste m’impressionne encore aujourd’hui.

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