Burn-out maternel et épuisement spirituel

Voici quelques extraits du livre d’Éline Landon intitulé Burn-out maternel et épuisement spirituel : 9 semaines avec Dieu. Découvrez-en ma présentation audio ici. Découvrez mon entretien avec l’auteur, Éline Landon, ici.

« Quand on devient mère un grand bonheur entre dans notre vie. Nos enfants, on les aime plus que tout et ils font partie de notre vie pour toujours. Nous n’imaginerions plus notre vie sans ces petites et grandes frimousses à nos côtés. Mais on ne s’imagine pas toujours tous les bouleversements que cela va entraîner dans notre vie. On connaît le début de l’histoire : « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants », mais on ne connaît pas forcément la suite. Nous pensons souvent que l’amour devrait être immédiat, l’instinct maternel inné. Pourtant, cela ne se passe pas toujours comme cela.

Il y a des crises de larmes, de la fatigue intense, des épreuves de couple, l’impression de n’être pas capable, des cris, de la culpabilité. Les femmes doivent jouer les équilibristes entre leur vie de maman, d’épouse, et de femme épanouie au travail ou à la maison. Tout mener de front est souvent épuisant. Devenir mère et avoir du temps pour soi paraissent être deux notions antinomiques, non conciliables. Le burn-out menaces nombre d’entre nous, lorsqu’il n’est pas déjà installé. La fatigue des nuits écourtées, avec le poids des responsabilités, met la santé physique et morale des mères à rude épreuve. (…) Je vous propose ainsi cette neuvaine, prier 9 semaines de suite autour d’un même sujet, pour nous apprendre à nous, mères de famille, à nous reposer jour après jour en Dieu avec confiance. »

« Comme nous avons tendance à nous culpabiliser quand nous n’en pouvons plus. Car il est vrai qu’une mère épuisée, qui reste au lit ou qui ne peut plus répondre aux besoins des siens, cela fait peur. On aimerait être tout et on a peur de n’être pas assez. Pas assez présente pour ses enfants, pas assez belle, pas assez efficace, pas assez ordonnée, pas assez bienveillante, etc. Vivre au jour le jour dans l’instant présent est une des clés que le Seigneur nous donne pour tordre le cou à l’inquiétude. Être là dans le présent, contemplant les oiseaux et les lis des champs, et tout ce qui nous environne de beau et de bon, va empêcher nos pensées de vagabonder dans la tempête de l’inquiétude. Profiter de chaque instant qu’il nous est donné de vivre, les saisir au vol, se concentrer sur le moment que nous sommes en train de vivre, sans faire plusieurs choses à la fois, et louer Dieu pour ces petites choses du quotidien, peut être un remède certain à ces peurs qui nous rongent. »

« La pression que l’on se met sur les épaules pour être parfaites est une chose terrible qui finit par nous courber. Osons mettre de l’imperfection dans nos vies, un peu de ce courage ordinaire qui nous manque tant. Cela déculpabilisera beaucoup de personnes et nous aidera à être simplement nous-même sans artifice. Un peu du poids qui pèse sur nous s’allègera peu à peu. Notre relation au Seigneur sera peut-être plus profonde, Lui qui affirme qu’en dehors de Lui, nous ne pouvons rien faire. »

« Dans les soucis de la vie de la maternité, nous oublions souvent combien notre vocation de femme est profonde, combien être femme c’est être belle, non pas de cette beauté physique mais de cette beauté intérieure que même les vomis et les nuits blanches ne peuvent pas ternir« .

« Maman, réveillons-nous ! L’orgueil de se vouloir parfaite, de ne pas accepter l’échec ou l’imperfection est un chemin de mort à petit feu… « Mes enfants n’ont pas besoin d’une mère parfaite, ils ont besoin de moi ! » ne cesse de répéter Hélène Bonhomme. »

« Louer Dieu non seulement quand ça va, mais aussi quand ça ne va pas, car Lui ne change pas, est un acte de foi, de confiance qui nous rapproche de Lui, et par conséquent nous établit dans la paix. Louer peut se faire dans la joie mais aussi dans les larmes. Il ne s’agit pas d’attendre d’être joyeux pour louer et rendre grâce. La louange nous décentre de nous-mêmes et de nos problèmes. Nous ne sommes plus centrées sur ce moi, mais sur Dieu. »

« La Sainte Vierge peut nous aider à être, nous aussi, femme, épouse et mère, et à croire que les difficultés vécues dans la foi, sont une occasion de nous rapprocher de Dieu et des autres, et de faire de notre histoire une histoire sainte. Les histoires limpides, sans bosse ni blessure, ne sont pas des histoires intéressantes. Mais Dieu se servira de notre plus grande faiblesse pour en faire notre force. Confions-nous en Lui. Mamans, notre tâche est grande, belle et féconde, n’en doutons pas une seconde !« 

Découvrez-en ma présentation audio ici.

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Crédit photo : Pexels.

Une réflexion sur “Burn-out maternel et épuisement spirituel

  1. Thérèse dit :

    Commentaire laissé sur Facebook mais qui pourra aider ici : « Et j’ajouterais : oui il peut arriver d’être épuisée, totalement, et qu’alors tout soit au-dessus de nos forces. Et ce même si on a tout fait pour que ça n’arrive pas : on a laissé une part à l’imperfection, on a relâché la pression, on a mis en place une routine, on a trouvé du temps pour soi etc. Et pourtant… Pourtant tout le monde est réveillé, et on gît au fond du lit, incapable de se lever. Oui, ça arrive. Et ce n’est pas parce qu’on n’a pas su y faire. C’est tout simplement parce que parfois, la situation nous dépasse. Et c’est très important de le savoir, pour ne pas juger les mères à qui ça arrive, et leur prêter main forte. Et c’est très important de savoir que ça peut nous arriver, pour ne pas se dire qu’on aurait dû faire autrement, qu’on est quand-même un peu nulle… Et surtout, pour s’autoriser à demander de l’aide. »

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