Une épouse catholique doit-elle être un paillasson ?

Cet article n’a pas été écrit par moi. Il a été publié sur le blog The Peaceful wife ici, et je n’en fais que la traduction.

Mon problème lorsque j’étais jeune mariée, c’est que j’écrasais mon mari. Je voulais tout contrôler, j’étais méchante et je lui manquais de respect. Mais d’autres femmes sont à l’opposé de cette situation. Beaucoup d’épouses pensent que pour être une femme selon Dieu, il faut être un paillasson mou et passif. Elles pensent que respecter les Saintes Écritures signifie n’avoir aucun mot à dire ou sentiment à exprimer. Ou que Dieu accorde plus de valeur aux hommes qu’aux femmes. Ainsi, certaines de ces femmes se disent qu’une épouse chrétienne :

  • ne devrait jamais dire ce qu’elle ressent ou ce qu’elle souhaite
  • ne devrait pas avoir d’opinion ni de convictions personnelles
  • ne devrait jamais être en désaccord avec son mari
  • ne devrait jamais partager sa vision des choses, sa perspective, sa sagesse ou ses inquiétudes avec son mari
  • devrait se taire tout le temps
  • ne devrait jamais faire part de ses besoins, de ses émotions ou de ses désirs
  • devrait sourire en permanence et faire semblant
  • devrait laisser son mari décider de tout dans leur mariage, sans jamais donner son avis et en supposant qu’il ait toujours raison

Non, non, et NON ! Je suis tellement triste de voir que certaines épouses chrétiennes peuvent penser de pareilles choses ! Je ne connais aucun mari digne de ce nom qui voudrait que sa femme devienne l’ombre d’elle-même. Et je ne crois pas que Dieu voudrait que nous abandonnions notre libre-arbitre, ou que nous nous considérions comme des moins que rien. Qui voudrait que quelqu’un laisse de côté sa personnalité, et devienne un esclave ? Qui, sinon l’ennemi de nos âmes qui aime déformer la parole de Dieu ? (…)

Comment arrêter d’être un paillasson ? Le B-A BA d’une épouse chrétienne

  1. Me soumettre au Seigneur en premier
  2. Honorer les desseins de Dieu sur mon mariage et ma famille
  3. Ne pas être une mégère qui veut tout contrôler : au lieu d’écraser mon mari et de forcer les choses, je dois le traiter avec honneur, dignité et respect. Nous sommes une équipe, et je dois coopérer avec lui (s’il ne veut pas m’entraîner dans le mal ou le péché évidemment). Je vois la beauté de nos différences, et je suis heureuse que ses forces pallient à mes faiblesses et vice-versa.
  4. Cela demande beaucoup de force spirituelle pour être une épouse chrétienne. Regardez dans le livre des Proverbes : la femme qui y est décrite ne fait pas “tapisserie”.

La soumission dont il est question dans la Bible n’est PAS :

  • une invitation à ce que les maris abusent de leurs femmes (Dieu déteste l’abus, la violence, l’égoïsme, la malice, l’orgueil et la dureté)
  • la passivité
  • une soumission absolue à n’importe quel être humain
  • l’oppression (ce n’est pas une excuse pour maltraiter les femmes)
  • être d’accord sur tout (cf. Notre-Seigneur au Jardin des Oliviers, qui demande à son Père d’éloigner la coupe des souffrances, mais qui ensuite se soumet)
  • relative à notre valeur personnelle (être soumise ne signifie pas avoir moins de valeur que l’homme)
  • dire que le mari a toujours raison ou qu’il est meilleur que sa femme
  • quelque chose que le mari peut forcer sa femme à faire. La soumission doit être volontaire (mais c’est un commandement de Dieu).
  • n’avoir aucun mot à dire ou aucune influence

La soumission telle que décrite dans la Bible est un moyen de :

  • inviter Dieu à avoir sa place dans votre mariage
  • montrer et faire grandir la confiance (en Dieu et dans le mariage)
  • encourager et inspirer les maris à devenir de plus grands saints et de meilleurs chefs
  • obéir et honorer le Seigneur
  • construire une unité, un amour, un respect, un honneur et une confiance mutuels

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Crédit photo : Pexels.

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