Conseils pour surmonter les épreuves et en sortir grandie

C’est dans le « sondage du vendredi » sur Instagram que je vous ai posé des questions, il y a quelques semaines, autour de votre attitude face à votre vie et vos choix, si vous vous sentiez à votre place, si vous mettiez en œuvre un plan concret pour changer ce qui devait l’être, etc. La derrière question posée était celle-ci : « Quelle est votre attitude dans les épreuves, quelles sont vos astuces pour surmonter les obstacles que vous pouvez rencontrer ?« . Vous avez été très nombreuses à réagir et je vous en remercie. Les conseils évoqués étaient judicieux, je les partage donc ici avec vous, sous forme d’article, et en regroupant les thématiques qui sont revenues le plus souvent. N’hésitez pas à ajouter vos propres conseils en commentaire, juste en bas de la page 🙂

Le conseil qui est revenu le plus souvent était, bien entendu, de prier Dieu et de se confier à Lui. Oser s’adresser à Lui malgré notre désarroi, et employer nos propres mots afin de solliciter Ses grâces et Son aide. Il est vrai que nous ne pensons pas toujours à nous confier à notre Père du Ciel et à lui demander avec simplicité l’aide dont nous avons besoin. N’oublions pas non plus de nous confier à Notre-Dame ! Certaines ont aussi évoqué la possibilité d’avoir une dévotion particulière envers les saints qui nous sont chers. Il s’agit, non seulement de tout remettre entre les mains de Dieu, mais aussi de lui faire confiance : Il veille sur nous et a toujours ses raisons (et ses solutions !). Autre conseil judicieux : louer le Seigneur, et demander que Sa volonté soit faite. L’une d’entre vous nous dit : « Dans les épreuves, je pense à Job, et je me dis que c’est une opportunité de montrer à Dieu que je l’aime« .

Plusieurs d’entre vous ont souligné l’importance d’accueillir la souffrance afin de ne pas se renfermer, ne pas la contenir et se laisser ronger par elle. Il s’agit donc d’accepter d’être abattue, d’être contrariée, de souffrir, et ensuite se retrousser les manches et se donner les moyens de rebondir. C’est aussi un moyen de sortir grandie des épreuves de la vie, qu’elles soient grandes ou petites. Mais tout ne va pas s’arranger en un claquement de doigt. Il faut donc s’armer de patience et se montrer persévérante. Être convaincue que les choses vont s’arranger, et essayer de lâcher prise. Pour aller de l’avant, rien de tel que de se changer les idées, par une balade dans la nature ou une activité manuelle, une lecture ou autre. Faites quelque chose qui vous fait plaisir, essayez de vous reposer et de penser à autre chose.

Afin d’y voir plus clair en ces temps troublés, n’hésitez pas à demander conseil à des proches ou à des personnes de confiance qui auront peut-être plus de recul que vous sur la situation, et sauront vous conseiller judicieusement. L’entraide est extrêmement importante dans ces moments-là, apprenons à nous serrer les coudes. Penser à notre famille, à ceux qui nous aiment et que nous aimons, est aussi une bonne façon de nous aider à rester confiantes et à garder le moral. Cela nous encourage à « tenir bon » pour eux (mais attention à ne pas nous transformer en cocotte minute qui risque d’exploser à tout instant !). Dans les épreuves, se forcer à sourire peut aussi nous aider à rester positive. C’est de l’auto-persuasion 😉 J’en parle un peu dans cet article si cela vous intéresse de creuser ce sujet. Enfin, selon la situation dans laquelle vous vous trouvez, vous pouvez bien entendu vous documenter à ce sujet et demander l’avis d’un professionnel afin de surmonter les obstacles aussi rapidement et efficacement que possible (cela dépend des épreuves auxquelles vous devez faire face, bien sûr).

Lorsque nous sommes abattues et que le monde semble s’écrouler autour de nous, n’oublions pas de regarder le positif, de penser à ce que nous avons, ce qui va et tous les dons que Dieu nous fait au quotidien. Dans tous les cas, faisons-lui confiance, Il sait bien ce qu’il y a de meilleur pour nous ! Plutôt que de nous positionner comme victimes, comme j’en parlais dans ce podcast, sachons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour changer les choses et rebondir. Les épreuves ainsi surmontées seront l’occasion de leçons de vie et de sagesse qui nous rapprocheront de Dieu et du Ciel. Courage à toutes !

Et vous, quels sont vos conseils pour surmonter les épreuves ? Dites-nous tout en commentaire !

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Crédit photo : Pexels.

6 réflexions sur “Conseils pour surmonter les épreuves et en sortir grandie

  1. Brigitte dit :

    Le mystère de la souffrance est difficile à comprendre pour tous. Seule la Révélation chrétienne nous donne des lumières à travers la lecture de l’Evangile et plus largement la Bible. Ayons à cœur de la lire, de la méditer.

    La Passion du Christ éclaire sur ce qu’est la souffrance morale, physique, ce à quoi elle sert. La deuxième parole du Christ en croix (« En vérité, en vérité je vous le dis, aujourd’hui même, vous serez avec moi dans le paradis » Lc XIII, 43) révèle ce pour quoi Il est venu sur la terre : pour nous sauver.
    Le « premier fruit béni de la croix » est la conversion de saint Dismas, le bon larron. Voici ce qu’il dit à son compagnon d’infortune : « Ne crains-tu pas Dieu, toi non plus, condamné que tu es au même supplice ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais lui il n’a rien fait de mal. » (Lc XXIII) « POUR NOUS, C’EST JUSTICE » – « MAIS LUI IL N’A RIEN FAIT DE MAL » : Par mes nombreux péchés, j’ai mérité mille fois la mort, pour moi, c’est justice. Et c’est un innocent et quel innocent : l’agneau sans tache qui le premier les a porté par amour pour moi. Je ne mérite pas tant d’honneur, je ne peux donc que m’écrier : DEO GRATIAS ! c’est-à-dire : je rends grâce à Dieu, je le remercie.

    Jésus a embrassé la Croix le premier, Il nous montre l’exemple, nous n’avons qu’à le suivre.
    La souffrance est d’une grande utilité pour notre salut, celui des âmes que le Bon Dieu nous confie et (r)attache à notre sanctification.

    Prier Notre-Dame de Compassion qui s’est tenue debout au pied de la Croix : Stabat Mater dolorosa. Méditer sur les douleurs d’une si tendre mère. C’est elle qui nous sera du plus grand secours dans ces moments difficiles. Une mère sait toujours réconforter son enfant.

    Le Bon Dieu ne permet pas que nous soyons éprouvés au-delà de nos forces, Il nous donne toutes les grâces nécessaires pour la supporter.

    Les offrir est un bon moyen pour s’armer de courage. Au lever, se tourner quelques secondes vers le Ciel et offrir par avance les épreuves, les souffrances de la journée à venir pour une intention particulière, pour sa sanctification. Le soir, remercier le Bon Dieu d’une si grande faveur.

    Maman disait souvent : « plus le Bon Dieu nous aime, plus Il nous donne à souffrir. » J’ajouterai : car Il veut nous donner une belle place au Ciel, celle qu’Il a choisi pour nous ; allons la conquérir par l’acceptation joyeuse de toutes nos peines.

    Efforçons-nous d’aimer nos petites croix quotidiennes (contrariétés, blessures d’amour propre, blessures/douleurs physiques…) car, si petites soient-elles, elles nous conduisent vers le Bien suprême et nous aideront à supporter les plus grandes qu’Il nous envoie.

    La lecture de la vie des saints sont d’un grand réconfort et nous voyons que nous ne sommes pas les plus mal lotis.
    – Les amis de saint Jean Bosco, lorsqu’ils le voyaient sourire plus qu’à l’ordinaire savaient que le saint prêtre passait par une cruelle épreuve.
    – Saint Louis-Marie a dû supporter bien des tourments, des humiliations dues à son aspect misérable : ne pas recevoir l’hospitalité, qu’il avait demandé « pour l’amour de Dieu », au couvent de sa sœur car les deux ou trois religieuses qui avaient ouvert n’ont pas reconnu l’abbé Louis Grignion.
    – Plus près de nous, la petite Thérèse de Lisieux qui se faisait un devoir d’aider une vieille religieuse ronchon qu’aucune appréciait.
    Et bien d’autres encore… C’est par la souffrance que les saints ont « volé » leur bonheur.

    Quant à tout ce qui est plus « naturel » je crois que je n’ai rien à ajouter à l’article. Sauf peut-être la lecture du poème « La couronne effeuillée » de Marceline Desbordes-Valmore.

    Merci Thérèse et « joyeux courage » à toutes comme disent nos amis les Suisses.

  2. Thérèse Sahuc dit :

    Dans la prière, j’essaye de trouver le où les  » mots justes » qui décrivent mon problème. Ainsi parfois il suffit de quelques mots précis et ajustés pour relativiser ce qui avant me semblait une montagne. Par exemple, cette dispute qui m’ anéantit et m’empêche de dormir n’est  »que » un problème relationnel avec un collègue, ou un passage difficile avec un enfant qui devient ado. Rien de plus commun. Ça passera. Et je l’abandonne au Seigneur qui fait  » toute chose nouvelle ».

  3. Simonet dit :

    Votre article est intéressant mais peut-être pas assez nuancé ( du moins à mon goût ?) En effet la souffrances est difficilement mesurable et, d’une personne à l’autre très différente.
    Parfois la souffrance est telle qu’il est presque impossible de s’appuyer sur ces conseils. Même la prière devient difficile, voire inexistante.
    Un prêtre m’a dit un jour que c’est dans ces moments-là que la prière d’intercession prends toute sa mesure. En effet toute les personnes qui prient pour nous portent alors la prière que nous n’arrivons plus à formuler.
    Il me paraît important de souligner que sans être victimaire, il ne faut pas non plus minimiser afin de bien prendre en charge l’épreuve, mais aussi ne pas culpabiliser de ne pas réagir comme on le souhaiterai.

    Bien sûr ces conseils sont intelligents et si nous le pouvons, il faut essayer de les pratiquer. Accepter d’avancer un pas après l’autre aussi petit soit-il.

    Merci.

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