Homme, femme : ce que nous disent les neurosciences (Pr Écochard)

Retrouvez la présentation complète de cet ouvrage sur YouTube.

Comprendre le masculin et le féminin, améliorer le dialogue et les relations entre hommes et femmes, voilà le défi de ce livre : Homme, femme : ce que nous disent les neurosciences. Pour le relever, l’observation de la réalité scientifique est une clef essentielle. En s’appuyant sur plus de 500 références répertoriées de la neuropsychologie et de la biologie humaine, le professeur Écochard nous explique comment, de la conception à l’âge adulte, le garçon ou la fille, à partir d’un donné naturel, se construit dans son corps, sa psychologie, son rapport aux autres et au monde extérieur. L’ouvrage évoque les troubles qui peuvent se produire dans la mise en place de l’identité sexuelle. Il donne des pistes pour vivre les relations homme-femme comme une harmonieuse complémentarité. Ce livre accessible à tous, avec un langage clair, et sans jargon, nous donne les repères essentiels et une approche très pratique que tout parent ou éducateur a besoin de connaître.

« Hommes et femmes partagent les mêmes inclinations et aptitudes, la même nature humaine qui s’exprime à travers elles. Toutefois, un grand nombre d’entre elles sont en moyenne plus fortes chez les hommes ou au contraire chez les femmes. Ces différences « en moyenne » concourent à construire des personnalités plus typiquement masculines ou plus typiquement féminines. (…) Ainsi, chez l’homme, on observe souvent plus de goût pour la systématisation, plus d’intérêt pour ce qui se passe dans la société que dans la famille et pour l’analyse des faits que des émotions. À ces inclinations correspondent des aptitudes utiles pour réaliser ce vers quoi tendent ces inspirations. En particulier, les hommes ont en moyenne plus d’aptitude à mémoriser les aspects globaux que des détails, plus d’aptitude à l’empathie cognitive qu’émotionnelle, moins d’aptitude pour le langage non verbal. Tout ceci put concourir à tracer une personnalité plus typiquement masculine, avec son goût pour la chose publique plus que pour ce qui concerne son entourage immédiat, pour l’analyse ds processus généraux plus que pour le soin des détails, avec une stabilité émotionnelle, mais aussi l’envie d’entreprendre et de conquérir.

Chez les femmes, l’inclination plus importante à lire l’état émotionnel dans les yeux, sa plus grande aptitude au langage non verbal, son plus grand intérêt et sa plus grande aptitude pour la mémorisation des détails, sa plus grande mémoire émotionnelle et la plus grande place qu’elle laisse à la dimension émotionnelle dans la prise de décision peuvent concourir à tracer la personnalité plus typiquement féminine, avec une grande attention à son entourage, aux petits détails qui enchantent la vie, à la vulnérabilité de ceux qui l’entourent, et avec le désir d’une société qui laisse plus de place à la beauté et à la vulnérabilité. Les personnalités qui se dessinent ainsi ont sans doute permis une répartition des tâches au sein de la famille. »

« Les éléments de la vie, l’entourage et l’éducation concourent à un développement plus ou moins grand de chaque trait de la personnalité. Ainsi, par exemple, l’inclination à prendre soin des détails de la vie domestique et des personnes qui nous entourent s’affine plus ou moins au cours de l’enfance et de la vie adulte. (…) C’est là qu’intervient la volonté de chacun : nos actes nous façonnent« .

« Aussi bien le père que la mère ont la tâche de dire « oui » à cette mission qui leur est donnée par la conception de l’enfant, en décidant, par leur libre arbitre, de poser des actes de vertu en vue de sa réalisation. L’aptitude à faire des choix tenant compte des aspects rationnels et émotionnels des situations se développe au cours de l’enfance, de l’adolescence, mais aussi et de façon particulièrement marquée au cours des années de l’émergence de l’âge adulte. Cette aptitude à poser des actes parce qu’ils sont « bienfaisants » ou « justes » se développe selon le processus déjà évoqué pour les aptitudes : biologie, environnement et actes posés concourent à sa maturation. »

« Nous avons montré comment inclinations et aptitudes concourent harmonieusement pour former les personnalités spécifiques de l’homme et de la femme. De plus, ces personnalités masculine et féminine sont complémentaires. Cette complémentarité a un support biologique. Nous avons déjà vu que la stabilité hormonale masculine fait écho aux ondulations hormonales féminines. De même, la mémorisation moins empreinte des dimensions émotionnelles chez l’homme, grâce en particulier à l’action de la testostérone sur les amygdales cérébrales, fait écho à une place plus importante pour la mémoire émotionnelle chez la femme. Ou encore, le goût pour prendre soin de ce qui est proche, souvent plus fort chez la femme, fait écho au goût souvent plus marqué chez l’homme pour ce qui concerne le monde au-delà du foyer. »

Retrouvez la présentation complète de cet ouvrage sur YouTube.

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Crédit photo : iStock.

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