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Attention l’auteur est protestante, et il y a deux citations de Luther dans l’ouvrage, mais cela n’a pas d’impact sur le fond de son propos, ses exemples ni ses arguments.

Dans ce livre chaleureux, écrit avec talent, Elizabeth Elliot s’adresse à sa fille Valérie (alors sur le point de se marier) et, à travers elle, à tous ceux, hommes ou femmes, qui désirent mieux comprendre ce que la féminité veut dire dans l’optique de Dieu. Ce livre, basé sur l’enseignement de la Bible, aborde avec perspicacité plusieurs points sur la place de l’épouse dans le couple et en général. Chaque chapitre, dont le titre est bien défini, peut être lu séparément. L’auteur explique bien que l’homme et la femme sont différents, mais non supérieur ou inférieur l’un par rapport à l’autre. Voici quelques extraits de cet ouvrage :

« Avant d’apprendre ce qu' »être femme » veut dire, il faut partir de Celui qui a fait la femme. »

« Nous entendons dire quelques fois, « cet accident qu’est le sexe », masculin ou féminin, comme si c’était peu de chose que d’être un homme ou une femme. C’est loin d’être peu de chose ! C’est notre nature. C’est le mode sur lequel nous vivons notre vie. C’est ce que nous sommes appelées à être, toi et moi – appelées par Dieu qui nous prend en charge. C’est notre destin, prévu, ordonné, accompli par un Dieu qui est toute sagesse, toute puissance, tout amour. »

« Dieu fit toute chose selon sa parole puissante, et en les regardant, il vit que cela était bon. Il fit l’homme à son image, et pour la première fois, il vit quelque chose qui n’était pas bon : il n’était pas bon que l’homme fût seul. Dieu décida alors de faire quelqu’un qui lui convienne et qui l’aide. »

« En toute créature, les capacités particulières entraînent des limites qui lui sont propres. Et de même que l’oiseau accepte aisément l’obligation de porter des ailes quand il a découvert qu’en fait ce sont les ailes qui portent l’oiseau, ainsi, la femme qui accepte les limites de sa féminité trouve dans ces limites mêmes ses dons, sa vocation propre…en fait, des ailes qui la portent plus haut – vers la liberté parfaite, vers la volonté de Dieu. »

« La façon dont tu tiendras ta maison, dont tu organiseras ton temps, le soin que tu prendras de ton apparence personnelle, les achats que tu feras, tout parlera nettement de ce que tu crois. « La beauté de ta paix » brille dans une vie en ordre. Le désordre de la vie exprime le désordre de l’âme.« 

« C’est là le point crucial de la question de la liberté, de la libération. S’agit-il de rejeter toutes les contraintes ? (sans elles, un bateau pourrait-il naviguer ?) S’agit-il de faire ce que nous avons envie de faire, de ne pas faire ce que nous n’avons pas envie de faire ? Non. Il s’agit de se discipliner. Il s’agit de faire ce pour quoi nous sommes créés. À quoi sommes-nous appelées par Dieu, nous, les femmes ? »

« Mais Dieu ne nous a pas tendu de pièges. Au contraire, il nous a appelées à la seule liberté qui soit authentique et totale. La femme pour qui la libération signifie « faire ce que je veux, ne pas faire ce que je n’ai pas envie de faire », cette femme, tout d’abord, se dérobe à ses responsabilités, ce qui est un symptôme d’immaturité. »

« Toute femme normalement constituée a dans son corps ce qu’il faut pour être mère. Certes, les femmes ne sont pas toutes destinées à mettre en place cet « équipement » : mais dans un sens profond, il ne fait aucun doute que la maternité soit l’essence de la féminité. Continuellement, le corps d’une femme se prépare à accueillir et à enfanter. La maternité exige le don de soi, le sacrifice, la souffrance. »

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