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Crédit photo : Pexels.
Bonjour, Merci de votre propos parce qu’il touche un sujet très sensible et tellement fréquent. Il m’est arrivée dans ma vie d’épouse de rencontrer deux personnes très amies dont l’une était malheureusement ma belle-soeur. Leur relation très fusionnelle a été terriblement toxique pour moi mais pas seulement pour moi. J’ai mis 15 ans à dire non. J’y ai été aidé. Aujourd’hui je suis très libre toutefois au regard de la vie chrétienne il y a des gens autour de moi qui ne comprennent pas mon silence, mon indifférence et mon retrait. J’ai choisi de dire totalement non c’est à dire que pour éviter d’avoir de mauvaises pensées ou de mauvais propos à leur égard il me faut les éviter de façon drastique. Je ne leur parle pas, je n’ai aucun contact et je regrette de devoir dire que je ne peux même pas dire bonjour. Je sais qu’un seul bonjour c’est la porte ouverte à un retour en arrière. Beaucoup d’amis ne le comprenne pas et j’avoue que cela reste culpabilisant pour moi. La vie fraternelle ce n’est pas tout accepter et surtout Jésus me demande d’être une fille de Roi libre et en paix. Lui aussi est parti en silence devant les pharisiens. Lui aussi a dit à ses apôtres de secouer la poussière de leurs sandales. Je n’ai pas trouvé d’autre moyens pour me protéger. Il n’en reste pas moins que la seule chose dont je suis capable c’est de prier pour elles. Je suis attristée parfois de ne pas être comprise.
Bravo de prier pour elles et courage à vous ! Nous avons toutes des limites différentes en fonction de notre tempérament et je comprends que même un bonjour soit difficile, comme une porte qu’on laisserait ouverte avec le risque d’être de nouveau blessée…