
Merci à Brin de Pep’s pour cet article !
Mes enfants, nous allons parler de l’espérance: c’est elle qui fait tout le bonheur de l’homme sur terre. Il y en a en ce monde qui espèrent trop, et d’autres qui n’espèrent pas assez (St curé d’Ars)
Ni trop… Il y en a qui disent: Je vais encore commettre ce péché. Il ne m’en coûtera pas plus d’en dire quatre que d’en dire trois. C’est comme si un enfant disait à son père: Je vais vous donner quatre soufflets; il ne m’en coûtera pas plus que de vous en donner un: j’en serai quitte pour vous demander pardon. Le bon Dieu n’est pas méchant, mais il est juste. Croyez-vous qu’il s’accommodera à toutes vos volontés ? Croyez-vous, après l’avoir méprisé toute votre vie qu’il va se jeter à votre cou ? Oh ! que non ! Il y a une mesure de grâce et de péché au bout de laquelle Dieu se retire. Que diriez-vous d’un père qui traiterait de la même manière un enfant sage et l’autre pas si sage ? Vous diriez: Ce père n’est pas juste. Eh bien ! Dieu ne serait pas juste s’il ne faisait point la différence entre ceux qui le servent et ceux qui l’offensent.
Ni trop peu…Il y en a qui disent: J’ai trop fait de mal, le bon Dieu ne peut pas me pardonner. Mes enfants, c’est un gros blasphème ; c’est mettre une borne à la miséricorde de Dieu, et elle n’en a point : elle est infinie. Vous auriez fait autant de mal qu’il en faut pour perdre une paroisse, si vous vous confessez, si vous êtes fâché d’avoir fait ce mal et que vous ne vouliez plus le refaire, le bon Dieu vous l’a pardonné. Notre-Seigneur est comme une mère qui porte son enfant sur ses bras. Cet enfant est méchant, il donne des coups de pied à sa mère, il la mord, il l’égratigne. Mais la mère n’y fait pas seulement attention, elle sait que si elle le lâche il tombera, il ne pourra pas marcher seul… Voilà comme est Notre-Seigneur… Il endure tous nos mauvais traitements, il supporte toutes nos arrogances, il nous pardonne toutes nos sottises, il a pitié de nous malgré nous…
Le bon Dieu est aussi prompt à nous accorder notre pardon, quand nous le lui demandons, qu’une mère est prompte à retirer son enfant du feu.
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