Cœurs libres pour une belle mission de vie

Voici quelques extraits exclusifs du chapitre 10 de mon nouveau livre !

Liberté, égalité, sororité. Voici le nouveau slogan à la mode que l’on entend régulièrement dans les milieux féministes. La liberté semble être le graal qui vous rend intouchable, l’argument final pour clouer le bec de quiconque se présenterait comme une entrave à vos projets ou à vos envies. Bien entendu, cette liberté vient quand même avec une condition : le bonheur. Beaucoup de parents, lorsqu’ils sont questionnés sur certains choix de leurs enfants (choix plus ou moins controversés) ne trouvent rien de mieux à dire que « tant qu’elle est heureuse, c’est le principal, elle peut faire ce qu’elle veut ». Voilà leur définition de la liberté : faire ce que l’on veut, tant qu’on en a envie et que l’on a l’impression que cela nous procure du bonheur (et tant que l’on n’empiète pas trop sur les plates-bandes du voisin).

Depuis les années 1968, les médias nous parlent sans cesse de la libération sexuelle, de la libération de la femme, de la liberté d’expression, de la liberté d’être soi (même si l’on pense que l’on est un dalmatien ou un alien ou un grille-pain). Être une femme libre, qui ne cède à aucune contrainte et choisit ce qu’elle veut être et ce qu’elle veut faire, c’est ce que les féministes souhaitent pour chaque femme. Sauf celles qui veulent prendre des chemins détournés et sont encore trop le jouet de l’obscurantisme pour comprendre qu’elles doivent se libérer du patriarcat oppresseur. Comme le dit si justement Gabrielle Cluzel dans Adieu, Simone ! Les dernières heures du féminisme, « le féminisme a finalement voulu libérer la femme d’elle-même, et ce faisant, l’a niée ».

La liberté consiste-t-elle vraiment à vivre sans aucune contrainte ? Un être humain vivant guidé uniquement par ses passions, ses émotions, ses envies passagères, est-il vraiment libre, ou est-il plutôt esclave de ses appétits sensibles ? Qu’est-ce que la véritable liberté ? C’est tout simplement de choisir, volontairement et sans contrainte, de faire ce qui est bon pour nous ou pour les autres. Voilà la véritable et belle liberté, celle qui nous rendra profondément heureuses ! Comme cela est écrit dans l’Évangile selon Saint Jean, « La vérité vous rendra libres ». Et qui est la voie, la vérité et la vie ? Jésus-Christ, comme Il l’a dit Lui-même. Que l’on soit croyant ou non, essayons de nous approprier cette définition, et de l’appliquer jour après jour.

Dans un monde où nous n’avons plus de repères solides, où le vrai et le faux se mélangent, où le beau et le laid se côtoient, où le bien et le mal deviennent des notions relatives, il est crucial de revenir aux principes fondamentaux. Pour quoi suis-je fait, et comment atteindre le véritable bonheur ? Tout simplement, en accomplissant la volonté de Dieu. Cela rejoint ce que nous disions sur la tranquillité de l’ordre : nous serons paisibles et heureuses si nous suivons l’ordre établi par Dieu, si nous correspondons à ce qu’Il attend de nous. L’un des plus beaux trésors qu’Il a donné aux femmes, c’est celui de la maternité. Tous les mois, depuis la puberté jusqu’à la ménopause, notre corps se prépare à accueillir et faire grandir une vie en son sein. La femme est toute entière orientée vers cette possibilité. Cela signifie-t-il que toutes les femmes doivent devenir mères de façon charnelle si elles veulent être heureuses, épanouies, et correspondre au plan de Dieu ? Non, bien sûr. Mais il y a tellement de façons d’être mère et de laisser notre tendresse, notre compassion, notre douceur et notre générosité déborder envers les autres, afin qu’à travers ceux-ci ils puissent apercevoir et comprendre l’amour de Dieu pour eux. Le féminisme cherche à nous éloigner de ce que nous sommes, de notre nature profonde. Il s’ensuit beaucoup de solitude, de dépression, de sentiment de vide. A force de vouloir nous transformer en hommes, ce mouvement mortifère provoque le chaos. Il promet le bonheur, la liberté, la jouissance sans entrave, le développement personnel et beaucoup d’autres belles choses. Mais il oublie que l’on récolte ce que l’on sème, et que l’on reconnaît un arbre à ses fruits. A en juger par l’état des femmes à l’heure actuelle dans les pays occidentaux, on peut, sans risque, affirmer que les prétendues liberté, égalité et sororité ne sont qu’hypocrisie et charlatanisme.

La suite dans mon livre 😉

J’espère que ce deuxième livre vous plaira autant que le premier, qui est toujours numéro 1 des ventes chez les Éditions Saint Rémi ! Si vous souhaitez un exemplaire dédicacé de mes ouvrages, n’hésitez pas à me faire une demande par mail : therese@femmeapart.com

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