Plus une femme est sainte, plus elle est femme (extrait exclusif de mon livre)

Voici quelques extraits exclusifs du chapitre 3 de mon nouveau livre !

Comme nous l’avons vu, beaucoup de femmes s’entendent répéter régulièrement combien elles sont parfaites, et qu’il ne faut surtout pas qu’elles changent quoi que ce soit dans leur vie : que ce soit leur caractère, leur façon de s’habiller, ou encore leur comportement en général. Malheureusement, nous sommes toutes (sauf la Sainte Vierge, bien entendu) nées avec le péché originel. Nul n’est parfait sur cette terre, et nous avons donc toutes une tendance à faire le mal, et à transgresser les 10 commandements. Notre but sur cette terre est donc de combattre nos défauts, nous sanctifier pour nous rapprocher de Dieu et mériter de le voir dans la béatitude éternelle. Grandir dans la vertu, c’est évidemment lutter contre nos défauts, mais aussi apprendre à nous connaître (notre tempérament par exemple), et faire fructifier nos talents et nos qualités.

Dans son livre sur La formation de la jeune fille, le Père Joseph Baeteman nous parle des vertus qui rendent l’âme belle (humilité, pureté, simplicité), des vertus qui rendent l’âme bonne (charité, bonté, joie) et des vertus qui rendent l’âme forte (obéissance, générosité, fierté chrétienne). « L’humilité, dit Lacordaire, ne consiste pas à cacher ses talents et ses vertus, à se croire pire ou plus médiocre qu’on est, mais à reconnaître clairement ce qui nous manque et à ne pas nous enlever de ce que nous avons ; en somme, c’est le respect de la vérité » (cité par le Père Baeteman dans La formation de la jeune fille). Apprenons à nous regarder avec vérité, de la façon la plus objective possible. Pour cela, entourons-nous de personnes qui veulent vraiment le bien de notre âme, d’un confesseur qui connaîtra le moindre recoin de notre âme et qui nous tirera vers le haut. Ne soyons ni trop indulgentes ni trop sévères envers nous-mêmes, et ne soyons pas des adeptes du minimum syndical et de la tiédeur spirituelle. Si nous aimons vraiment le Bon Dieu, cherchons à Lui plaire et L’aimer de tout notre cœur, et de toute notre âme !
La pureté est une vertu tellement décriée et mise de côté à l’heure actuelle. Soit on la considère vieux jeu, soit on la considère comme un rêve très beau mais complètement inatteignable dans la société actuelle. Toujours dans le même ouvrage, le Père Baeteman nous dit : « Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu ». « Comment dire la beauté de cette vertu céleste, qui, semblable au lys blanc, embaume ceux qui la possèdent et répand autour d’eux un indéfinissable parfum ? La pureté est la vertu la mieux récompensée. Elle donne au visage une modestie sereine qui a quelque chose d’angélique. Elle donne au regard une limpidité charmante. Elle donne à la physionomie une splendeur qui rayonne. Elle donne au cœur une tendresse, une flamme sacrée que seule elle peut entretenir. Elle donne à la volonté une puissance remarquable par la lutte continuelle qu’elle exige. Elle donne la liberté et la joie. La pureté, qui ne s’acquiert que par suite de luttes victorieuses, dilate le cœur et lui donne un joyeux élan ». Voilà de quoi vous donner envie de mieux connaître et pratiquer cette vertu de pureté, si importante pour les âmes qui cherchent à se rapprocher de Dieu !

Parlons maintenant de la bonté, cette vertu typiquement féminine, et que nous devrions toutes chercher à développer davantage. Une âme bonne est une âme qui se penche vers les autres, qui s’oublie pour se donner, qui remarque la détresse de son prochain et qui rayonne de générosité. Cela signifie-t-il qu’il faille s’oublier et passer son temps à servir les autres ? Comme pour toute chose, l’équilibre est important, et charité bien ordonnée commence par soi-même. Mais, connaissant la tendance de notre nature humaine, qui y est d’ailleurs poussée par la société actuelle, à être égocentriques et narcissiques, ne devrions-nous pas prêter une attention toute particulière à cette belle vertu, et chercher à la pratiquer autant que possible au quotidien ? Rendre visite à un malade ou à une personne âgée, par exemple, garder quelques heures les enfants d’une maman débordée, prêter sa voiture à quelqu’un dans le besoin, ou encore appeler une amie qui déprime et prendre le temps de la réconforter ? Chacune, à notre niveau, nous avons mille occasions de développer et déployer notre bonté envers notre prochain. C’est d’autant plus facile pour les femmes, que nous avons généralement une sensibilité et un sens du détail qui nous permet de repérer les personnes en détresse, en retrait, et de les comprendre et identifier leurs besoins sans même qu’elles n’aient besoin de parler.

La suite dans mon livre 😉

J’espère que ce deuxième livre vous plaira autant que le premier, qui est toujours numéro 1 des ventes chez les Éditions Saint Rémi ! Si vous souhaitez un exemplaire dédicacé de mes ouvrages, n’hésitez pas à me faire une demande par mail : therese@femmeapart.com

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