Nous continuons aujourd’hui notre résumé du tout dernier livre de Costanza Miriano intitulé Le privilège d’être des femmes: l’extraordinaire pouvoir du don. Sous forme de lettres écrites à ses filles, notre pétillante italienne aborde avec toujours autant d’humour et de profondeur divers sujets liés à la féminité: maternité, mariage, don de soi…. Sans plus attendre, plongeons avec elle au cœur de sa vision de la féminité et cherchons à « comprendre pourquoi nous souffrons et comment rendre notre condition féconde ». Vous retrouverez l’introduction et la première partie ici, nous passons maintenant directement au chapitre 5.
5 – Être mères ou encore Sauvées par ses enfants
« Chaque maman donne ce qu’elle peut, ou plus exactement, transmet ce qu’elle est« . L’éducation n’est pas une technique: c’est la transmission du sens. Nous donnons la vie à l’enfant et nous devons lui apprendre à découvrir le monde, à se poser des questions, à se mettre dans une perspective différente de ce que propose la pensée unique. « Mais ce qui nous tient le plus à cœur, ce que vous fassiez la rencontre de Celui qui est plus proche de nous que nous-mêmes, de la Personne qui connaît toute la vérité sur nous, mais qui nous la révèle petit à petit ». Pour cela, il faut faire de la place au bon Dieu chez nous et tout remettre entre ses mains ! C’est Lui qui nous aidera à accueillir et à comprendre les différences et les désirs de chaque enfant.
6 – Du désir ou encore « Catholics do it better »
Dans ce chapitre, Costanza Miriano nous parle des mirages de la libération sexuelle et du féminisme, et tente de remettre sous une perspective saine et sainte le désir humain. « Dans le cœur de l’homme, surtout de la femme, il y a un profond désir d’aimer et d’être aimé pour toujours, exclusivement, totalement. Totalement signifie avec toutes les parties de nous-mêmes : le corps entier veut participer, et le mariage garde et protège ce désir naturel, l’aide à se réaliser et à se conserver ». Suivre son cœur ne suffit pas à aimer vraiment, il faut de la volonté pour accueillir l’autre tel qu’il est, jour après jour. L’amour romantique des dessins animés n’existe pas dans la réalité. Et pourtant c’est l’illusion que veut nous donner notamment l’utilisation généralisée de la pilule, en nous poussant vers notre instinct le plus animal : avoir un maximum de plaisir pour un minimum d’efforts. « Les revendications féministes – les lamentations sur le manque de fiabilité des hommes égoïstes qui ne tiennent pas compte des exigences physiques et émotives de la femme (…) prouvent que la contraception et la révolution sexuelles ont profité justement à ce type d’hommes égoïstes que les féministes voulaient combattre ». Les règles de l’Église en ce qui concerne la sexualité et la contraception peuvent paraître dépassées à notre époque, et se sont pourtant elles qui garantissent le vrai épanouissement du désir et de l’amour humain, même si c’est un chemin exigeant.
7 – De la beauté ou encore Tu es belle à l’intérieur (mais c’est mieux si tu te maquilles un peu)
« Être belle est un devoir, avant tout pour soi-même (sans parler du devoir envers son époux), et que, même, cela pourrait bien être le premier pas vers la sainteté ». Car devenir une femme forte et bien formée dépendra avant tout du regard que vous avez sur vous-mêmes. Commençons par remercier le bon Dieu de ce qu’Il nous a donné ! Lorsqu’elle se maquille, notre italienne préférée récite à chaque étape un psaume qui l’aide à se souvenir de ce qu’est la vraie beauté aux yeux de Dieu (retrouvez les 10 caractéristiques de la beauté selon la Bible ici). « Je me rappelle à moi-même que l’objectif de tout, tous les jours, est de rencontrer Dieu, de voir, d’entrevoir, de deviner son visage, le visage d’un Père envers qui je suis pleine de gratitude ». Cela permet de garder chaque chose à sa juste place, y compris le maquillage 😉
8 – De la conciliation travail-famille ou encore À l’assaut, avec imagination
Dans ce chapitre, Costanza Miriano nous parle encore de certaines revendications féministes en ce qui concerne le travail des femmes, l’égalité salariale, etc. Avec lucidité, elle nous explique que « le problème n’est pas l’égoïsme masculin ou le désintérêt de tous. Le vrai problème est que beaucoup de choses nous tiennent à cœur ». Beaucoup de femmes préfèrent s’occuper de leurs enfants, passer du temps avec eux et être une présence réconfortante pour eux. « Quant aux salaires, l’argent est une bénédiction, il n’y a pas à discuter, mais pas à n’importe quel prix. (…) Avoir le choix (de travailler) est un droit fondamental, mais aujourd’hui cette liberté n’existe pas dans la majorité des cas ». De nombreuses femmes se passeraient bien de travailler : « dépendre d’un homme qui nous aime serait quand même mieux que de dépendre de son employeur qui prend notre temps et nos meilleures énergies ». « Dans les débats, quand on parle de concilier le travail et la famille, on imagine toujours et seulement comment permettre aux mamans de travailler davantage, jamais comment permettre à celles qui travaillent d’être davantage des mamans ». Or, la maternité change vraiment les femmes et leur façon de voir les choses et d’établir des priorités dans leur vie. Les hommes ont plus de facilité à se concentrer sur leur travail et à se détacher du reste du monde. N’oublions pas que « travailler, ce n’est pas prouver aux autres quelque chose, mais servir, apporter une contribution valable, répondre aux besoins ». Et le travail de mère au foyer répond largement à tous ces critères 🙂
9 – Du sexe ou encore Adam et Ève après la pilule
Pour conclure son ouvrage, notre drôle d’italienne parle de nouveau des ravages de la révolution sexuelle et de la contraception généralisée, qui ne sont qu’un leurre qui rendent les femmes mais aussi les hommes encore plus malheureux. « Nous les croyants, nous pensons que l’homme n’est pas forcément bon, parce que l’homme est malade et a besoin du seul médecin qui peut le guérir ». Notre chemin est un chemin exigeant, mais réellement libérateur et qui nous aide à faire les bons choix dans notre vie (en vue de la vie éternelle bien entendu). « Il n’est pas question de considérer la sexualité comme mauvaise, mais de la considérer au contraire comme quelque chose de très beau, de très important, de fondamental pour le bonheur humain, et donc d’avoir le désir de la vivre dans la plénitude de la personne complètement formée, et pas seulement avec le corps ».
Avant de nous laisser, Costanza Miriano nous rappelle que « plus nous nous retirons, non pas par faiblesse, mais grâce à la force qui nous permet de laisser émerger les autres, plus les personnes qui nous sont proches deviennent attentives à ce que nous disons et pensons (…). L’homme agit sur le monde, la femme à l’intérieur d’elle-même, et quand elle travaille sur son cœur, si elle le met dans les mains de Dieu, elle a vraiment un pouvoir de transformation du monde ». À bon entendeur 😉
Ces articles peuvent également vous intéresser : Homme et femme : une invention divine et Hommes et femmes peuvent-ils s’entendre?
Si vous souhaitez lire l’ouvrage complet de Costanza Miriano vous pouvez vous le procurer ici. En commandant ce livre sur Livres en famille et à partir de mon site, vous me permettez de toucher une modeste commission, sans pour autant payer plus cher, et ainsi de financer la maintenance et la mise à jour de ce site 🙂 Merci d’avance 😉
Crédit photo : Pexels.
Merci pour cet article .
Vous nous mettre l’eau à la bouche, et cela donne envie de le lire.
Vu l’époque à laquelle nous vivons il est important de se rappeler le rôle de la femme, d’en être convaincue pour bien le vivre et témoigner autour de nous.
Tâche difficile mais ô combien belle !
Bonne journée !
Merci pour ce gentil commentaire ☺️ J’ai vraiment aimé ce livre, tout en simplicité et en profondeur en même temps, il nous encourage à vivre pleinement notre féminité! Bonne journée à vous aussi ☺️
Merci pour ces 3 articles qui m’ont donné envie de lire le livre, je viens de le commander ! Bonne journée
Avec plaisir! J’ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture et j’espère qu’il en sera de même pour vous!