Une femme qui embrasse sa féminité est une femme qui reconnaît son pouvoir (2/2)

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Retrouvez la première partie du résumé de ce livre ici. Je vous remets juste l’introduction !

Je vous ai déjà cité plusieurs fois sur la page Facebook de précieuses pensées d’Alice von Hildebrand, cette écrivain contemporaine ayant beaucoup écrit sur la femme. Vous trouverez d’ailleurs dans la bibliographie le résumé d’un de ses nombreux ouvrages, que je vous avais proposé il y a quelques mois. Aujourd’hui, je souhaiterais partager avec vous quelques pensées tirées de son livre Le privilège d’être des femmes. Ce titre peut surprendre, surtout dans le monde actuel où la féminité et la spécificité féminine sont reléguées au second plan, voire tout simplement reniées. Il était donc important pour l’auteur de redonner ses lettres de noblesse au “sexe faible” et mettre à l’honneur la grandeur de la vocation féminine.

5 – La transfiguration de la faiblesse : l’Incarnation

Sans Dieu, nous ne pouvons rien faire ; c’est le Christ lui-même qui le dit dans le Nouveau Testament. Et Dieu a envoyé son propre Fils pour nous sauver. Nous ? Vous, moi, et surtout les plus faibles et les plus pauvres. “Je ne suis pas venu pour les riches et les bien portants, mais pour les pauvres et les malades“. C’est ce qui a fait dire à Saint Paul “mais pour moi-même, je ne me vanterai que de mes faiblesses”. Car c’est à travers celles-ci que la grandeur et la force de Dieu se manifesteront avec le plus d’éclat. C’est ce à quoi nous devrions penser lorsque l’on se réfère aux femmes comme étant le sexe faible. La véritable force consiste à connaître nos faiblesses, et à demander l’aide de Dieu en toute choses. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus en parle très souvent dans l’Histoire d’une âme. Elle aimait être cachée aux regards de tous, insignifiante, ne désirant qu’une seule chose : plaire au bon Dieu.

6 – La mission surnaturelle de la femme

“Les femmes sont plus intéressées par les personnes que par les choses. Elles préfèrent le concret à l’abstrait, l’individuel au collectif, le personnel à l’impersonnel”. Elles sont plus réceptives que les hommes, et leur réceptivité est un don d’elles-mêmes à ceux qui les entourent. Lors de la conception d’un enfant, Dieu lui-même féconde aussi la femme d’une certaine façon en créant l’âme de l’enfant qu’elle va porter. La femme a le don très spécial de savoir recevoir, accepter d’être dépendante des autres. “Les femmes sont plus pieuses (que les hommes), car elles ont davantage conscience de leurs faiblesses. Et c’est ce qui fait leur véritable force“.

7 – Femmes et sentiments

Le sentimentalisme excessif de certaines femmes pousse de nombreux hommes à considérer les sentiments comme une tare, et une raison de plus de considérer les femmes comme inférieures. Mais les sentiments ne sont pas à condamner dans l’absolu : “il n’est pas justifié de considérer les femmes comme inférieures parce que les sentiments jouent un grand rôle dans leur vie. Si les sentiments animant leur cœur sont nobles, appropriés, bons, légitimes, et plaisent à Dieu, alors ce sont de précieux joyaux aux yeux du Seigneur“. À nous de savoir les canaliser et en faire bon usage.

8 – Le mystère du corps de la femme

La contemplation du corps féminin peut donner de riches idées à propos de la mission de la femme“. Tout d’abord, ses organes intimes sont cachés en elle, ce qui est assez symbolique et fait penser à quelque chose de mystérieux qui doit être caché des regards indiscrets. Son corps est comme un jardin qui doit être gardé attentivement et dont les clés appartiennent à Dieu. Non seulement ses organes sont cachés, mais ils sont aussi voilés. Le voile est le symbole du mystère et du sacré (retrouvez plusieurs articles sur le symbole du voile ici et ). La mission de la femme est d’être la gardienne de la pureté et c’est l’une des raisons pour lesquelles elle doit s’habiller avec modestie. À propos de ce sujet, vous pouvez relire cet article ou encore celui-là. Pour conclure ce chapitre, Alice von Hildebrand nous parle de la maternité, “qui est la tendresse de Dieu”. Toute femme est appelée à la maternité, que ce soit physiquement ou spirituellement.

9 – Marie et le sexe féminin

Le privilège d’être une femme se manifeste surtout par le fait que Marie, la plus parfaite des créatures, soit une femme“. Chaque femme est appelée à imiter les vertus de Notre-Dame, j’en parle d’ailleurs dans cet article. Son humilité et sa soumission à la volonté de Dieu doivent nous inspirer dans notre vie quotidienne en tant que femmes. La virginité de la Sainte Vierge, qui fut une virginité féconde, doit inspirer toutes les femmes qui ne sont pas appelées à la maternité physiques à se donner autrement et entièrement. “La femme tient avant tout le charisme maternel d’enfanter le Christ dans les âmes des hommes” nous dit très justement Paul Evdokimov. Marie est la créature qui a accepté les limites et les faiblesses de sa nature, tout en ayant l’entière confiance que Dieu, en voyant l’humilité de sa servante, allait accomplir de grandes choses en son âme. Nous devons avoir la même attitude, et considérer notre féminité comme un privilège.

Ce livre n’a pas pour but de prouver que les femmes seraient supérieures aux hommes ou auraient tous les droits de se placer au-dessus d’eux avec orgueil, loin de là. Mais il peut être un exemple et un réconfort, car il montre que notre féminité toute entière, avec ses forces et ses faiblesses, est un cadeau du Ciel que nous devons honorer chaque jour et dont nous devons tirer le meilleur parti qui soit, heureuses de ce privilège que le bon Dieu nous accorde dans Sa bonté.

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Si vous souhaitez lire l’ouvrage complet d’Alice von Hildebrand (en anglais), vous pouvez vous le procurer ici. En commandant ce livre sur Amazon et à partir de mon site, vous me permettez de toucher une modeste commission, sans pour autant payer plus cher, et ainsi de financer la maintenance et la mise à jour de ce site 🙂 Merci d’avance 😉

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Crédit photo : Klaudia Haukotella.

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