Avoir un idéal, c’est avoir une raison de vivre (Père Baeteman)

Pour retrouver la présentation du livre Formation de la jeune fille, du Père Joseph Baeteman, rendez-vous dans cet article ou dans cette chronique de livre sur YouTube.

Lorsque l’on discute avec certaines jeunes filles, on se rend vite compte que quelque chose sonne « creux ». Pas d’idéal, pas de valeurs, pas de désir de vertu, pas d’objectif de vie. On vivote, on se laisse porter par les dernières modes, on recherche la facilité. Quelle tristesse ! Nous pouvons aussi, parfois, tomber sur des personnes qui prennent grand soin de leur corps, mais pas de leur âme. Qui donnent la priorité à la chair, et ne songent que peu à leur âme, et encore moins à leur salut. Aujourd’hui, je ne vous parlerai pas tellement d’équilibre à trouver (et à garder !), mais j’essaierai plutôt de vous parler de la grandeur de notre âme, et de l’idéal dont nous devons la nourrir afin qu’elle porte des fruits.

« Les âmes, quelle grande chose elles sont. Et cependant le siècle où nous sommes leur accorde si peu de place ! L’enfer se ligue contre elles, le ciel pour elles. Ô mon âme, que tu es grande ! (…) L’image de Dieu se reflète dans une âme pure comme le soleil dans l’eau » (Saint Curé d’Ars). Oui, notre âme a été créée à l’image de Dieu. Prenons quelques minutes pour prendre conscience de cela, et de tout ce que cela implique dans notre vie et dans la façon dont nous devons prendre soin de ce précieux don. « Pour créer les mondes, une parole a suffi à Dieu. Mais pour racheter nos âmes, il a voulu mourir ! » (Père Baeteman). Oui, notre âme est belle et grande, mais parfois, notre enveloppe corporelle essaie de prendre le dessus, de l’affaiblir, de l’enfermer dans ses passions et de la rendre esclave de nos moindres désirs. Nous devons donc tout faire pour ne pas l’étouffer et laisser sa flamme rayonner !

Pour cela, il faut avoir un idéal. Ce sera « la flamme de notre pensée, qui brille et éclaire toute notre vie ; c’est le phare que nous devons toujours entretenir et rendre de plus en plus lumineux, afin que sa présence seule suffise pour nous conduire ou nous ramener dans le droit chemin » (Père Baeteman). Cet idéal manque souvent à la jeune génération, mais pas seulement. Réfléchissons quelques instants à notre propre idéal. En avons-nous seulement un ? Est-il à la hauteur de notre grandeur d’âme ? Comment vivre et traverser ce siècle lorsque nous n’avons aucun but ? Veillons donc, sur les conseils du Père Baeteman, à avoir un idéal qui soit beau et dont notre cœur puisse s’éprendre. Un idéal vrai, selon nos forces et notre tempérament. Enfin, un idéal clair, brillant et lumineux, qui soit très concret et ne laisse pas de place aux approximations.

Une fois ces fondements posés, comment manifester cette grandeur d’âme et cet idéal au quotidien ? En agissant virilement et en étant vaillante : « Tu es l’honneur de notre peuple, parce que tu as agi virilement et que ton cœur a été plein de vaillance ! » nous dit l’Écriture à propos de Judith. Pour réaliser ses rêves et son idéal, il faut de la force, et il faut être capable d’accomplir son devoir. Qu’est-ce que la force, d’après le Père Baeteman ? « C’est le courage dans les épreuves, le calme dans le danger, c’est aussi la patience dans la douleur. Être forte, jeune chrétienne, c’est avoir son âme dans ses mains et le ciel dans son cœur ! Être forte, c’est aller au devoir, en subir la magnifique emprise, et lui rester toujours fidèle. » Bien entendu, on n’accomplit pas son devoir d’état en traînant les pieds, mais gaiement, avec esprit de foi, avec simplicité, avec amour, et avec générosité. « Dieu donne du courage à ceux qui le demandent« .

Pour conclure, je vous laisse sur ces paroles du Père Vuillermet :  » Où aboutir, en effet, si nous n’avons pas de but ? Nous ne trouverons rien si nous ne cherchons rien. Semblables au navigateur imprudent qui prend la mer par une nuit sombre, sans emporter ni carte, ni boussole, nous marcherons dans la vie dans savoir où nous allons, poussés par le caprice et entraînés par les influences les plus contradictoires. Avoir un idéal, c’est avoir une raison de vivre, c’est aussi un moyen de vivre une vie plus pleine et plus haute. »

Bonne lecture !

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Crédit photo : Pexels.

2 réflexions sur “Avoir un idéal, c’est avoir une raison de vivre (Père Baeteman)

  1. Julie-Laure dit :

    Bonjour Thérèse,
    Je ne commente pas toujours mais j’apprécie les articles de votre blog.
    J’ai lu avec attention ceux de la thématique du mois de septembre.
    Merci pour votre travail !

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