Le printemps est (enfin) là ! Ce changement de saison est souvent pour moi l’occasion de faire un tri dans ma garde-robe en sortant mes habits d’été et avant de ranger ceux d’hiver : affaires abîmées, habits que je n’ai pas mis depuis longtemps…je donne ce que je ne mettrai plus afin de ne pas encombrer mes placards mais aussi mon esprit ! Car vous allez le voir dans cet article, simplifier sa vie, c’est l’enrichir. Cette phrase je ne l’ai pas inventée : elle appartient à Dominique Loreau, auteur du livre L’art de la simplicité dont je me propose de vous faire ici un résumé des grandes lignes.
Dans son introduction, Dominique Loreau revient sur les excès du matérialisme et leurs multiples conséquences, notamment le fait qu’aujourd’hui beaucoup de personnes se définissent uniquement à travers ce qu’elles possèdent. Mais « la simplicité, c’est posséder peu pour laisser la voie libre à l’essentiel », ne l’oublions pas. En effet, se vider un peu (ou beaucoup) de ses possessions et de ses préoccupations nous permet d’avoir plus d’espace pour recevoir (physiquement et spirituellement), de mieux vivre l’instant présent, de gagner du temps.
Concernant l’aménagement de la maison, l’auteur souligne qu’il est important qu’elle soit un lieu de repos qui redonne paix, sérénité et joie de vivre. Un espace dans lequel on se sente bien et où chaque chose est à sa place. « Le corps abrite l’esprit comme la maison abrite le corps, notre esprit doit être libéré pour pouvoir se développer ». Faisons donc attention au choix des meubles, n’accumulons pas moult bibelots inutiles, pensons propreté et luminosité : tout doit être « compact, confortable et pratique ». Il faut « préférer le vide à l’opulence, le silence à la cacophonie, les éléments classiques et durables à tout ce qui est à la mode ». C’est ensuite nous, nos amis, nos émotions, nos pensées, nos désirs qui donneront vie à ce lieu et nous obtiendrons ensuite « quelque chose que peu de gens possèdent : la disponibilité ».
L’auteur passe ensuite à la simplicité de la garde-robe : « quand une femme se sent parfaitement bien habillée, elle peut oublier cet aspect d’elle-même. C’est ce qu’on appelle le charme. Et plus vous parvenez à vous oublier, plus vous avez de charme » (Francis Scott Fitzgerald). Une femme élégante n’est pas une femme qui ressemble à un sapin de Noël, mais une femme qui porte des vêtements bien coupés (ni trop serrés ni trop lâches), de belles matières (pas défraîchies ni vieillies) et quelques beaux accessoires. « Une garde-robe sobre et classique rend aisé le choix de sa tenue dès le matin » : choisissons avec prudence les pièces que nous achetons. Pour cela je vous renvoie à l’article sur les basiques à avoir dans son dressing ou encore à l’article Acheter moins, mais mieux. « Nos vêtements doivent refléter ce que nous sommes de l’intérieur, tout en restant seyants et fonctionnels ».
Il est donc très important d’avoir un style qui nous est propre, dans lequel nous nous sentons bien : « quand nous habillons notre corps de concert avec notre âme, nous ressentons immédiatement une certaine harmonie ». Débarrassons-nous de ce que nous n’aimons pas, de ce qui ne nous va pas, de ce que nous ne portons même plus (cet article peut d’ailleurs vous y aider). Ne gardons pas ce qui est peu flatteur, inconfortable ou défraîchi. Dominique Loreau conseille d’avoir 7 tenues d’extérieur (manteaux, vestes), 7 hauts, 7 bas, 7 paires de chaussures et quelques accessoires (écharpe, ceinture, chapeau). Il faut ensuite jouer sur les matières et les différentes combinaisons possibles!
L’auteur aborde ensuite certains points qui peuvent paraître relever du détail et pourtant sont très importants dans la gestion quotidienne de notre garde-robe et la relation que nous allons entretenir avec nos vêtements. Gardons-les dans des armoires propres, bien rangés sur des cintres et protégés de toute poussière ou saleté. Mettons de côté les habits qui sont hors-saison pour faciliter notre choix matinal. Lorsque nous achetons un vêtement, veillons à ce qu’il puisse être porté avec au moins 5 autres pièces de notre garde-robe et ne l’achetons pas uniquement parce que c’est « une bonne affaire ».
Voilà quelques conseils qui j’espère vous seront utiles pour faire un petit tri de printemps dans vos maisons et dans votre garde-robe! Il est parfois difficile de se séparer de certaines choses, mais dites-vous que c’est pour gagner en qualité de vie, et vous rapprocher de cette simplicité qui va finalement enrichir votre quotidien.
A suivre: d’autres articles pour vous parler des chapitres suivants sur le temps, le corps, le mental…l’art de la simplicité concerne tous les domaines 🙂
Si vous souhaitez lire l’ouvrage de Dominique Loreau, vous pouvez vous le procurer ici. En commandant ce livre sur Livres en Famille et à partir de mon site, vous me permettez de toucher une modeste commission, sans pour autant payer plus cher, et ainsi de financer la maintenance et la mise à jour de ce site 🙂 Merci d’avance 😉
Crédit photo : Pexels.
Merci pour cet article qui résume bien la pensée de Dominique Loreau. J avais déjà lu ce livre mais celà me donne envie de le relire !
Merci Jeanne! J’ai beaucoup aimé ce livre, il ne me reste que quelques pages à lire. Cependant j’adhère moins à toute la partie « mental »…on a presque l’impression qu’il fait devenir simplet, sans opinion, la tête dans les nuages et cela me dérange un peu. Je préfère l’approche où l’on apprend à être soi-même, à savoir dire ce que l’on pense, défendre la vérité avec diplomatie ou fermeté selon les circonstances sans avoir peur des conflits!
Je suis d accord que sur la partie psychologique, l auteur est influencé par le bouddhisme et veut rester en dehors de tout conflit et devenir un peu insensible à tout afin de rester sereine. Cependant il y a d interessantes réflexions ds le livre. Il faut donc savokr retenir ce qui est bien et laisser de côté ce qui l est moins.
Tout à fait d’accord! D’ailleurs je viens de le terminer ce matin et je trouve ça étrange cet attachement au bouddhisme alors que dans les dernières pages elle recommande de ne pas trop s’attacher aux religions…
Je ne crois pas qu elle soit attachée au bouddhisme mais étant installée au japon, tout cet environnement influe sur elle. Par ailleurs, il me semble que le bouddhisme est plutôt une philosophie de vie qu une religion, mais je peux me tromper. Pour elle, le plus important est de ne pas se laisser affecter par les evenements extérieurs.
Pour resumer, son approche minimaliste, recentrage sur l essentiel est interessante. Mais en tant que catholique, nous ne pouvons la suivre ds ses conseils de fuir les religions pour fuir les conflits!
On est sur la même longueur d’onde alors! Oui peut-être que c’est plus une philosophie qu’une religion en effet…