L’amour et la guerre, répondre aux féministes (Julien Rochedy)

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« Le féminisme idéologique a tout faux. Savoir lui répondre va être essentiel dans les prochaines années. Ce livre déconstruit tous ses grands postulats idéologiques. Je fais la distinction entre un féminisme pratique et un féminisme idéologique. Le premier veut concrètement améliorer la vie des femmes, le second les utilise seulement comme prétexte et matériel d’une idéologie pernicieuse. Malheureusement, ce féminisme idéologique a triomphé dans les universités, dans les médias et en politique. Pire, comme souvent les idéologies, il se radicalise progressivement, et il leurre toujours plus d’hommes et de femmes qui, par sa faute, se trompent de cibles, se séparent, et commencent même à se haïr. Pour le bien de tous, il faut donc savoir combattre cette idéologie mensongère : cet essai donne tous les arguments pour ce faire, en plus d’offrir une réflexion plus large sur les relations entre hommes et femmes dans notre société postmoderne. »

« Vous croyez combattre un préjugé, mais c’est avec la nature que vous croisez le fer » Edmund Burke.

« Premier postulat du féminisme idéologique : la nature n’existe pas. Les différences entre les hommes et les femmes sont des différences artificielles qui sont à la fois causes et conséquences de l’oppression des femmes. Ces différences sont des produits culturels et n’ont donc rien à voir avec la nature. Deuxième postulat : le patriarcat est un système illégitime fondé sur l’oppression des femmes. Toute l’Histoire est l’histoire de l’usurpation du pouvoir par les hommes afin de les dominer. Troisième postulat : l’amour et la complémentarité homme/femme sont des pièges pour les femmes. Le véritable amour n’existera que dans l’égalité parfaite entre les deux sexes. Quatrième postulat : le féminisme est bénéfique aux femmes et les antiféministes sont nécessairement contre elles. Les problèmes actuels des femmes viennent essentiellement des hommes non-féministes.

Ces quatre postulats sont les piliers narratifs du féminisme idéologique, auxquels s’ajoute ensuite une méthode : pour « libérer » les femmes, pour atteindre le paradis sexuel et sociétal, il faudrait « déconstruire » l’homme et la femme comme catégories sexuelles culturelles, en s’attardant tout particulièrement sur la masculinité, perçue comme la source primordiale des problèmes des femmes et de la société. Voilà, en résumé, les bases idéologiques de ce qui se prétend aujourd’hui « le féminisme ». Or, ces quatre postulats sont faux, ou en tout cas extrêmement rudimentaires et incomplets. En les partageant, on acquiert une vision du monde biaisée et mensongère qui ne fait qu’ajouter des tensions aux relations homme/femme. Cette idéologie ne résout rien, elle utilise les problèmes et les aggrave. (…) Le féminisme est une voie sans issue pour les hommes et les femmes. »

« En parlant des féministes, Dima disait : « elles veulent être égales pour s’éviter d’être parfaites« . »

« Ce qu’exige la tradition, la féminité, le pôle féminin : est-on absolument certain que, lorsque la femme le choisit librement, son malheur en découle automatiquement ? Ne peut-on pas concevoir des femmes féminines heureuses ? En vérité, tel est le cauchemar, avec l’amour, du féminisme idéologique, et il le sait pertinemment. On ne rencontre encore que trop de femmes qui trouvent leur bonheur dans la réalisation de ce que le « genre » féminin traditionnel imposait autrefois. Il y a trop de femmes qui se trouvent heureuses dans leur condition de femmes, à être aimées par des hommes, à vouloir s’occuper de beauté, des autres ou du foyer, plutôt qu’à rechercher le pouvoir ou l’indépendance à tout prix pour ne pas savoir finalement qu’en faire. Souvent, ces femmes transpirent même beaucoup plus l’épanouissement que les militantes du féminisme idéologique. »

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2 réflexions sur “L’amour et la guerre, répondre aux féministes (Julien Rochedy)

  1. Iscia dit :

    Bonjour,
    Pour un livre qui souhaite répondre à plusieurs décennies de travaux féministes, l’argumentation est faible et contradictoire, les sources partielles, manquantes voire utilisées contre elles-mêmes et les conclusions de fait fausses. En effet, aucun des termes importants du livre n’est défini clairement d’entrée de jeu, il faut chercher tout au long du texte des morceaux de définition, parfois contradictoires, pour les recoller ensemble. Au hasard : féminisme, idéologie, masculinité, féminité, virilité (dont on ne comprend pas bien si c’est différent de la virilité), instinct, catégories culturelles, patriarcat, civilisation…
    Par ailleurs, outre le fait que J. Rochedy ne cite en tout que neuf féministes (n’ayant en plus pas grand-chose à voir les unes avec les autres) sur plus de 200 pages d’un ouvrage qui entend réfuter leur argumentaire décrédibilise un peu le message. Il n’y a aucun examen des thèses défendues par ces féministes et en quoi elles seraient fausses, aucune citation un tant soit peu exhaustive et circonstanciée, aucun exemple qui permettrait de rattacher la critique de l’auteur à des thèses féministes. Et ce, d’autant plus que le féminisme idéologique que J. Rochedy entend différencier du féminisme pratique n’a aucune sorte d’existence dans le mouvement féministe et que, même si on bricole, faute de mieux, des définitions à ces expressions avec des éléments de son livre, la différence entre les deux n’existe pas. L’idéologie, selon le CNRTL, est un “ensemble plus ou moins cohérent des idées, des croyances et des doctrines philosophiques, religieuses, politiques, économiques, sociales, propres à une époque, une société, une classe et qui oriente l’action”. Selon les auteurs du site Hacking social, ” l’idéologie est un certain nombre d’opinions, d’attitudes et de valeurs organisées en un système de pensée, un ensemble qui a un thème directeur”. De fait, le féminisme idéologique n’existe pas puisqu’il a des répercussions dans le réel, ce n’est pas une pure idée. D’ailleurs, cela n’aurait pas beaucoup de sens d’attaquer une idée si elle n’avait aucun effet dans le monde matériel.
    Concernant les sources (mal citées en plus), il y en a peu : quatre pages dont un roman de F. Beigbeder, ça n’est pas suffisant pour un livre qui a une telle ambition. Par ailleurs, les seules sources scientifiques censées soutenir ses arguments sont issues de la psychologie évolutionniste et de la biologie, c’est un peu léger pour parler de l’humanité. Il manque au moins l’archéologie et l’anthropologie, l’histoire dont il est friand, et la sociologie (mais il y est malheureusement allergique), d’autant plus pour étudier la préhistoire. La psychologie évolutionniste est par ailleurs une “science” qui a été contestée plusieurs fois pour ses postulats fragiles, entre autres. J. Rochedy écrit qu’il n’a pas été convaincu par ces critiques, sans justifier. Et lorsqu’il cite M. Sahlins, c’est pour le contredire dans tout le reste du texte en parlant de sociétés préhistoriques violentes, dans lesquelles la vie était difficile et la famine fréquente, en contradiction totale avec les recherches les plus récentes en archéologie et anthropologie préhistoriques, ainsi que les études sur les chasseurs-cueilleurs actuels. Je ne m’attarderai pas plus sur sa vision de la préhistoire et la sélection des données issues de la biologie, quand ce n’est pas un simple oubli d’interprétations contradictoires issues de ces données, dont découle le reste de ses conclusions.
    Le plus malheureux de tout cela est sûrement l’assimilation du pouvoir à la virilité par une définition assez restreinte de celui-ci, le refus de l’émancipation et de l’égalité dont visiblement il ne comprend pas le sens, le refus plus grave du consentement et le déni de respect aux personnes qu’il juge méprisables (mais vous avez le même travers). De fait, il aboutit logiquement à la conclusion que les hommes sont violents pour et à cause du pouvoir et que le pouvoir est masculin parce qu’il est violent, qu’ils contrôlent les ressources de ce fait, que les femmes doivent être belles et diriger les hommes et que le féminisme est un fléau qu’il convient d’éradiquer parce qu’il est le fruit d’un simple malentendu entre les hommes et les femmes.

  2. Vicat dit :

    Je suis tout a fait d’accord avec ce préambule du combat contre le féminisme. Les femmes pensent que leur liberté se résume dans la domination sur les hommes et l’aliénation de leur nature.
    On vit vraiment dans une société où les idéologies totalitaires s’alimentent.
    Le féminisme venant de la bourgeoisie et l’islam qui prône la non existence de la femme par nature mais par utilité.
    Le féminisme atteint même Rome avec Vatican 2 où les femmes paroissiennes enlèvent toutes les fonctions d’un prêtre (cérémonies funéraires, lecture de textes,catéchisme….rivalité à vouloir des femmes prêtres ….)

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